du 12 mars 2019 au 13 mars 2019
BAREILLE N. DELABY L. GUATTEO R. HAURAT M. MICHEL L.
Cette synthèse de la littérature montre que, de manière générale, le pâturage est bénéfique à la santé des bovins,
en réduisant la fréquence des principales maladies à savoir des boiteries et affections des membres, des affections de la mamelle, des métrites, de certaines parasitoses cutanées (pulicose, gale, dermatophytose) et en limitant la transmission intra-troupeau de maladies contagieuses. In fine, il diminue le risque de mortalité des bovins adultes.
A côté de cet effet favorable dominant, le pâturage présente cependant des risques spécifiques que l’éleveur doit apprendre à gérer. Il s’agit principalement des parasitoses internes de pâturage (voir article spécifique dans ce numéro). Les boiteries, en cas de chemin d’accès au pâturage très mal entretenu, peuvent également survenir. De
plus, la présence en pâture augmente le risque d’infestation par les mouches et les tiques, avec leurs conséquences en termes de kérato-conjonctivite infectieuse de maladies bactériennes (ehrlichiose, anaplasmose...), virales
(fièvre catarrhale ovine, maladie de Schmallenberg), de protozooses (babésiose, theilériose…). Enfin, le pâturage de jeunes pousses d’herbe induit un risque pour la tétanie d’herbage, la météorisation spumeuse et les entérotoxémies.
PDF - 343,16 ko
PDF - 1,13 Mo