du 12 mars 2019 au 13 mars 2019
CHARTIER C. CHAUVIN A. MERLIN A. RAVINET N.
Cet article vise à présenter
i) comment la conduite de pâturage influence le risque parasitaire lié au strongles
digestifs,
ii) des outils de simulation de ce risque parasitaire en fonction de cette conduite et iii) le risque associé
à des pratiques courantes. L’augmentation de la population parasitaire sur les pâtures est intimement liée à l’enchaînement des cycles parasitaires, qui lui-même est modulé par la façon d’utiliser le parcellaire. Pour simuler le risque parasitaire, il faut prendre en compte la conduite de pâturage, les données météorologiques et
l’installation de l’immunité contre les strongles. Des outils informatiques intégrant ces informations ont été conçus et peuvent aider à mieux cibler les traitements. En système de rotation, le nombre de parcelles, le temps de présence par parcelle et le temps de retour peuvent fortement impacter le risque parasitaire. Le risque parasitaire post-sécheresse dépend de l’usage automnal ou non des parcelles utilisées pendant la sécheresse. L’utilisation de
parcelles saines de repousse ne diminue le risque que si elle est associée à un traitement, mais cette pratique a
entraîné l’émergence de résistance aux vermifuges. Enfin, le pâturage mixte avec d’autres herbivores peut parfois réduire le risque parasitaire mais le bénéfice n’est pas toujours réciproque entre les espèces.
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