du 12 mars 2019 au 13 mars 2019
Ferlay A. GRAULET B. MARTIN B. REMOND D. UIJTTEWAAL A.
Les études épidémiologiques récentes ne mettent pas en évidence d’associations significatives entre la consommation de produits laitiers et le risque de mortalité toutes causes confondues. Au contraire, elles montrent des effets plutôt favorables allant dans le sens d’une réduction du risque de développement de différentes pathologies mais elles ne permettent pas d’apporter d’informations quant à la possible influence des conditions de production du lait sur la santé du consommateur. Après avoir rappelé les principaux facteurs de variation de la
composition du lait, nous avons estimé la contribution des produits laitiers aux apports recommandés pour les adultes à partir de données de consommation récentes. Ces estimations ont été réalisées selon cinq grands types de rations couramment utilisées en France pour nourrir les vaches laitières. Comparativement aux rations à base d’ensilage de maïs, le pâturage permet de réduire les apports en acides gras saturés considérés comme délétères (acides laurique, myristique et palmitique) et il augmente notablement les apports en acides gras oméga-3 et en vitamine A dans l'alimentation humaine. L’effet de la nature des régimes des vaches laitières sur les apports en vitamines hydrosolubles et en minéraux semble cependant minime en raison de la faible consommation de produits laitiers dont la composition dépend de celle du lait utilisé pour les fabriquer et in fine de l’alimentation des vaches laitières (lait seulement pour les vitamines hydrosolubles et lait et yaourts pour les minéraux).
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