du 12 mars 2019 au 13 mars 2019
FLAMENT J. INDA D. JACQUOT A. MARNET J.
Les filières caprines du Grand Ouest sont des filières dynamiques, en demande constante de lait,
conventionnel comme biologique. Avec un taux faible d’autonomie alimentaire, les systèmes caprins sont sensibles à une augmentation du coût alimentaire et de la volatilité des prix des matières premières. Le pâturage est un levier potentiel pour améliorer l’autonomie alimentaire à l’échelle des exploitations. Comme 90% des chèvres ne pâturent pas, l’objectif de cette étude est de recueillir la perception des éleveurs et des acteurs de la filière vis-à-vis de la place du pâturage au sein des systèmes caprins. En octobre 2016 et 2017, une enquête semi-quantitative a été réalisée par des étudiants d’Agrocampus Ouest, auprès de l’ensemble des acteurs des filières des régions Poitou-Charentes, Pays de la Loire et Bretagne. Tous les enquêtés s’accordent sur les effets
positifs du pâturage sur l’autonomie alimentaire et sur son adéquation avec les attentes sociétales. Mais ils sont aussi en accord sur ses effets négatifs sur la santé des chèvres, dus au parasitisme, qui se révèle comme étant le point technique critique principal, pour les éleveurs comme pour leur encadrement technique. Un autre frein
identifié est le décalage entre acteurs concernant l’installation. Certaines laiteries ont une volonté d’installer des cheptels assez importants sous label agrobiologique alors que les reprenants aspirent majoritairement à des systèmes de plus petite taille en système fromager fermier.
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