du 03 novembre 2020 au 04 novembre 2020
VERICEL G. DESCHAMPS T. DEGAN F. Le Souder C. SOËNEN B.
En système d’élevage, produire chaque année suffisament de fourrages pour satisfaire les besoins des animaux et ainsi garantir l’autonomie sur l’exploitation devient de plus en plus difficile en raison de la contrainte climatique croissante. La nutrition minérale étant l’un des premiers facteurs de production des fourrages, il apparait donc essentiel de mettre en oeuvre une gestion adaptée de la fertilisation des cultures fourragères à même de satisfaire leurs besoins annuels en azote et d’entretenir dans la durée la fertilité des sols vis-vis des autres éléments afin d’être en mesure de valoriser le potentiel de production aussi bien les années sèches que les années pluvieuses.
Un rappel des principes de calcul de la dose d’azote prévisionnelle et de raisonnement de la fumure phosphatée et-potassique est donné pour le maïs fourrage et pour le cas plus spécifique des prairies. Pour ces dernières, les besoins en azote peuvent être définis en fonction du mode d’expoitation et pour chaque cycle de production. De plus, l’analyse d’herbe remplace, dans le cas des prairies permanentes, l’analyse de terre pour diagnostiquer d’éventuelles carences en phosphore ou en potassium.
Quelle que soit la méthode utilisée, l’intérêt de réaliser régulièrement un diagnostic est d’autant plus important qu’une baisse des teneurs en phosphore des sols et une réduction de la fertilisation PK sont observées à l’échelle nationale laissant pressentir une augmentation de la fréquence des cas de carences dans le futur.
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