du 03 novembre 2020 au 04 novembre 2020
LAMBERT R. VAN DER VEEREN B. Decamps C. CREMER S. de TOFFOLI M. JAVAUX M.
En Wallonie, l’augmentation de la fréquence des épisodes de sécheresse perturbe les systèmes fourragers. Le ray-grass anglais, principale graminée utilisée dans les mélanges prairiaux, est très affecté. Le maïs maintient généralement un bon niveau de rendement et, dans les régions plus froides comme l’Ardenne, les températures généralement plus élevées les années sèches peuvent même avoir un effet positif. Parmi les espèces classiques, le dactyle, la fétuque élevée et la luzerne confirment leur intérêt lors des périodes sèches. En Ardenne, le trèfle violet donne également de bons rendements. Des espèces peu utilisées actuellement comme le festulolium (RGI x fétuque élevée), les ray-grass hybrides, les bromes et, en Ardenne, le fromental, pourraient être intégrées dans les mélanges afin d’assurer une production plus importante qu’avec le ray-grass anglais les années sèches. Des cultures annuelles comme les sorghos multicoupes (sudan grass et sorgho hybride), le millet perlé, le trèfle d’Alexandrie et le trèfle de Perse peuvent également être intégrées dans les rotations.
Les semis de cultures pièges à nitrate sont également une opportunité pour la production de fourrages d’appoints dans certaines régions agricoles de Wallonie. Cependant, dans les régions plus froides, la probabilité d’obtenir une production suffisante est faible. Dans ces régions, les céréales immatures peuvent être une source intéressante de fourrage.
PDF - 664,11 ko
PDF - 3,31 Mo