le 23 mars 2004
Guérin G. GAUTIER D.
Alors que la plupart des zones méditerranéennes sont marginalisées (terres labourables limitées, conditions pédo-climatiques difficiles, avec au final une déprise agricole), les systèmes d'élevage doivent pouvoir (i) valoriser l'ensemble du territoire (même les terrains non mécanisables ou peu productifs) et (ii) remplacer pour partie le coût élevé ou l'impossibilité du report par la récolte. C'est la base obligatoire de stratégies d'alimentation des animaux permettant à des exploitations de subsister ici, à côté de celles des zones plus favorisées.
La biodiversité vue au travers des différentes végétations (avec herbes, feuillages et fruits) est un atout pour les exploitations à composante pastorale. Elle nécessite cependant des techniques particulières pour assurer la pérennité des ressources et le maintien de cette biodiversité. Celle-ci conditionne les options économiques de l'élevage (projet de production à adapter) et participe à une certaine reconnaissance sociale de l'éleveur (technicité, innovation, image de l'élevage et de ses produits, entretien des milieux).