le 20 octobre 2005
Josien E. Brunschwig G. Bernhard C.
Parmi les contraintes conditionnant le mode d'utilisation des parcelles dans les systèmes d'élevage, les contraintes géographiques sont peu étudiées, malgré leur importance croissante dans le contexte actuel d'agrandissement des exploitations et de diminution de la main-d'œuvre disponible par ha ou par UGB.
En élevage bovin allaitant, l'importance des déplacements, des animaux ou des hommes a un caractère structurant pour les activités de l'éleveur. Il en découle une organisation reposant sur une combinaison entre allotement et utilisation des parcelles. Cinq modes de gestion du pâturage et de constitution des stocks sont proposés en fonction de la dispersion du parcellaire, de la fréquence de recombinaison des lots d'animaux et des objectifs zootechniques.
Dans les élevages bovins laitiers, à côté des raisons agronomiques et zootechniques, l'affectation d'une pratique agricole sur une parcelle est fonction des objectifs et modèles de développement qu'ont les éleveurs par rapport à leur exploitation. Un bilan général de l'organisation des systèmes fourragers est proposé. Les seuils de 500 mètres et de 4 à 5 km semblent être les limites respectives pour le pâturage des vaches laitières et pour les récoltes ou le pâturage des génisses. Ces seuils sont cependant très variables d'un type d'exploitation à un autre, pouvant varier du simple au triple. Une grille schématique de positionnement des exploitations laitières en fonction de leurs objectifs et de l'utilisation de leurs surfaces fourragères est également proposée.
Ces éléments peuvent servir de repères pour mieux appréhender la relation entre les contraintes géographiques et le mode d'utilisation des parcelles.
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