le 15 mars 2005
Pacault D.
On constate depuis longtemps un déficit de l'Union européenne et une dépendance de la France pour la fourniture en semences avec un monopole de quelques variétés lié uniquement aux coûts de production, ce qui revient à une non-utilisation du progrès génétique réalisé pour la production fourragère. Des progrès ont été réalisés dans la maîtrise de la production de semences par les techniques culturales mais très peu de travaux prennent en compte les aspects génétiques qui sont une deuxième voie d'amélioration.
Les études réalisées à l'Inra de Lusignan sur la productivité grainière du trèfle blanc ont confirmé la variabilité génétique utilisable en sélection. Les sources de variation étant nombreuses, deux critères de sélection seulement, complémentaires et facilement mesurables ont été proposés. La sélection divergente qui leur a été appliqué est avérée rapidement efficace, ce qui confirme bien leur intérêt et permet d'envisager un progrès génétique pour la production de semences.
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