le 27 mars 2007
Pflimlin A.
L'élevage des herbivores est très vulnérable à la sécheresse, car les besoins en eau des prairies et du maïs sont maximum de mai à juillet, période où la pluviométrie est très irrégulière. Le retour de plus en plus fréquent des sécheresses depuis une vingtaine d'années étant perçu comme une des manifestations du changement climatique, il s'agit de mieux cerner cette fragilité en fonction des systèmes fourragers et des types d'élevage. En s'appuyant sur les grandes sécheresses des dernières décennies, il est montré que ce sont les systèmes herbagers stricts et les systèmes « bio » qui sont les plus vulnérables, malgré la capacité de récupération assez remarquable des prairies. Pour ces systèmes, on constate deux types d'assurance : soit le sous-chargement (pratiqué dans une partie des systèmes d'allaitement), soit le recours à des sécurités extérieures, souvent aux dépens de la part de l'herbe et voire en contradiction avec les cahiers des charges des produits animaux.
PDF - 207,58 ko