le 27 mars 2007
Berthault D.
Le ministère en charge de l'Environnement est pilote de la gestion des phénomènes de sécheresse. La sécheresse se traite nécessairement de deux façons : la crise et l'adaptation à moyen et long terme. Depuis la canicule de 2003, l'organisation de la gestion de crise mise en place depuis 1992 est renforcée par le plan Sécheresse. Que ce soit au niveau national comme au niveau local, les maîtres mots sont concertation et anticipation.
Mais la répétition de crises successives, année après année dans certains secteurs, montre que la gestion de crise n'est pas suffisante pour réduire durablement les déséquilibres chroniques de la disponibilité de la ressource, améliorer la ressource disponible et les besoins en eau, notamment la vulnérabilité à la sécheresse de l'alimentation en eau potable. Un plan de gestion de la rareté de l'eau a été mis en place en 2005. Bâti selon 3 axes (priorité à l'eau potable, partage de l'eau entre les différents usagers, meilleure valorisation de l'eau), il propose 26 mesures. Certaines sont de nature législative et réglementaire comme la gestion collective des prélèvements pour l'irrigation. D'autres relèvent de la recherche et des études comme par exemple une expérimentation sur 11 bassins versants où seront expérimentées l'ensemble des solutions possibles, pour acquérir de l'expérience, prouver la pertinence de certaines solutions ou les écarter au profit d'autres finalement plus optimales.
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