le 26 mars 2008
HUYGUE C. SURAULT F. Veron R.
Plusieurs études montrent que l'augmentation de la diversité spécifique des couverts prairiaux permettrait une augmentation de la production fourragère et un moindre salissement par les adventices. Cette hypothèse a été testée dans un dispositif en microparcelles semé en 2003 et composé de 25 mélanges de graminées ou d'associations graminées - légumineuses dans lesquels la diversité spécifique initiale a varié de 1 à 8 espèces. Ces couverts ont été conduits sous deux rythmes de défoliation et soumis à deux niveaux de fertilisation azotée. Les résultats ont montré que le nombre d'espèces semées dans les couverts n'avait pas d'incidence sur la production de matière sèche, sur sa répartition intra ou interannuelle ni sur le salissement des couverts. En revanche, le choix des espèces, et en particulier la fétuque élevée et le dactyle, a eu un impact fort sur la production de matière sèche par hectare. La diversité spécifique des associations a fortement diminué et, après 5 ans, les associations les plus complexes ne comptaient plus que 2 ou 3 espèces.
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