10 janvier 2013
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Un couple de jeunes éleveurs caprins du Maine-et-Loire témoigne de l'évolution de leur système. A leur installation, pour des raisons économiques et personnelles, ils changent le système alimentaire de leurs chèvres laitières qui était basé sur l'ensilage de maïs. T. et J. Errien ont ré-introduit puis maximisé la place du pâturage dans l'alimentation des chèvres. Des prairies multispécifiques et de la luzerne (en pure ou en association) ont été implantées ; la part de concentrés a été progressivement réduite de même que les coûts d'aliments achetés ; l'amélioration génétique du troupeau et une attention particulière à la qualité de la ration ont quasiment permis de maintenir le niveau de production (730 l de lait/chèvre). La réduction des charges compense la baisse de production et a permis de mieux résister à la hausse des prix des aliments.La gestion du pâturage ne demande pas plus de travail que la distribution des rations dans l'ancien système. Ils poursuivent leur réflexion pour tendre vers l'autonomie protéique.
A young couple- the owners of a goat farm in the Maine-et-Loire - explain how they changed their forage system. After the couple took over the dairy goat farm, they improved the forage system (based up until then on maize silage) by introducing and making the most of pasture. Multi-species grasslands and alfalfa (as a single crop or in combination with other crops) were planted. The use of feed supplements was gradually reduced as well as the cost of purchased feed. Genetic improvement of the herd and carefully planned rations made it possible to sustain virtually the same level of milk production (730 l of milk/goat). Lower costs compensated for the slight drop in production and helped the couple cope with the higher price of feed. Pasture management did not require any more work than the former forage system. The couple wish to push this new system further in order to achieve protein self-sufficiency.
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