15 décembre 1973
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La quantité d'herbe conservée en France sous forme d'ensilage peut raisonnablement être estimée à 7 % de la quantité totale produite par les 18 millions d'hectares de prairies. Il est vraisemblable que ce pourcentage va augmenter avec les progrès faits dans la connaissance théorique des fermentations spécifiques de l'ensilage et des moyens techniques permettant de les maîtriser.L'auteur rappelle, à l'occasion de cet article, les orientations et les apports des recherches françaises.L'élimination des aléas et le perfectionnement du procédé nécessitaient d'abord une connaissance plus approfondie de l'évolution spontanée des fermentations spécifiques de l'ensilage et de leurs causes déterminantes, puis celle des moyens susceptibles de maîtriser ces fermentations afin de les orienter dans un sens favorable à la limitation des pertes et à l'obtention d'un produit ensilé de qualité diététique convenable.
Les chercheurs se sont attachés à connaître les effets éventuels des traitements technologiques sur le comportement physiologique du ruminant, notamment sur les divers métabolismes nutritionnels et les performances zootechniques de l'animal.Il est probable que l'ensilage d'herbe va être appelé à être promu dans le futur comme le procédé de conservation de fourrages le plus économique et aussi indispensable, en raison de la pénurie et du coût de plus en plus prohibitif de l'énergie nécessaire à un séchage artificiel d'une part, et de l'amenuisement des ressources en protéines pour les animaux domestiques d'autre part.
The amount of grass stored as silage in France may be reasonably estimated at 7 % of the total quantity produced on the 18 million hectares grassland. This percentage is likely to increase, with the progress made in the theoretical knowledge of the specific fermentations of silage, and in the technical means by which they may be controlled.The author recalls at this occasion what the aims and the achievement of French research work on this subject have been.The elimination of hazards and the improvement of the silage-making practice necessitated first of all a better knowledge of the spontaneous evolution of the specific fermentations in silage and of their determining causes, and then the acquirement of methods whereby these fermentations might be controlled and steered toward a limitation of losses and the obtention of a product of appropriate dietary quality.
The research workers strived also to elucidate the possible effects of technological treatments on the physiological behaviour of ruminants, and specifically on the various nutritional metabolisms and the performances of stock.It seems likely that in the future grass silage will be considered as the most economical way of storing forage, and also that it will prove indispensable in view, on the one hand, of the shortage and increasingly prohibitive cost of energy for artificial drying, and of the rarefaction of protein resources for the feeding of animals, on the other hand.
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