15 décembre 1973
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Environ 12 millions de tonnes d'ensilages sont réalisés chaque année, qui représentent la récolte d'une surface de 600.000 ha. La production de l'ensilage a doublé pendant les dix dernières années, alors que celle du loin est restée constante. Le fanage reste cependant encore important puisque la part des fourrages ensilés ne représente que 20 % de la totalité des fourrages récoltés. Une extension de la pratique de l'ensilage et l'amélioration de la qualité de ces ensilages sont recherchées pour réduire, en particulier, les besoins en concentrés dont le coût est devenu assez lourd pour l'éleveur britannique.Parmi les sujets qui ont été l'objet d'une attention particulière ces dernières années, l'auteur cite: le choix des cultures destinées à l'ensilage et les époques optimales de récolte: le matériel d'ensilage et les types de silos : à cette occasion, l'auteur mentionne la méthode dite Dorset wedge : le problème des pertes qui peut se régler pour une bonne part par une réduction des fermentations secondaires, en faisant appel au préfanage, à des agents conservateurs (l'acide formique est largement utilisé): l'accroissement des quantités ingérées.Une étude récente a permis de démontrer clairement que la distribution d'acide formique sur le fourrage au moment de l'ensilage entraînait des augmentations de consommation des ensilages par des vaches laitières : l'utilisation de l'ensilage en rations mixtes. L'auteur cite, en particulier, une étude sur l'emploi de l'herbe déshydratée en substitution aux céréales dans les rations de bovins à viande et de vaches laitières : tant que l'ensilage d'herbe et les déshydratés présentent une digestibilité élevée, le remplacement poids pour poids de l'orge par du déshydraté n'entraîne aucune réduction des performances.En raison de l'accroissement des prix mondiaux à la fois des aliments énergétiques et des protéines, la complémentation de l'ensilage par de l'herbe déshydratée pourrait bien se révéler comme étant la meilleure méthode pour atteindre une production maximale.
About 12 million tons of silage are made each year in Britain, on an area of 600,000 hectares. Silage production has doubled during the last ten years, while the production of hay has remained constant. Haymaking however still remains important, since the proportion of ensiled herbage is only 20% of the total harvested herbage. An extension of silage-making and an improvement of silage quality is aimed at, particularly in view of diminishing the need for concentrates, the cost of which has become rather heavy for the british herdsman.Among the subjects which have been given particular attention to these last years, the author mentions :- the choice of crops intended for silage, and the best harvesting dates ; the equipment for silage making and the types of silos : here the author mentions the method called Dorset wedge ;- the problem of losses, which may be solved to a large extent by reducing the secondary fermentations thanks to pre-wilting end to the use of additives: formic acid is largely utilized ;
- the increase in voluntary intake : a recent work clearly demonstrates that the addition of formic acid at the moment of silage making increases the voluntary intake by dairy cows ;- the use of silage in mixed diets.The author mentions particularly a study on the use of dehydrated grass as a substitute for cereal in diets for beef cattle and for dairy cows : as long as the digestibility of grass silage and dehydrated grass was high, the replacement pound per pound of barley by dehydrated products did not entail decrease in animal performances.In view of the increase in world prices of both the energy-containing feeds and the proteins, the complementation of silage by dehydrated grass might well prove the best solution to obtain a maximum production.
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