20 octobre 2011
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Les poussières, moisissures, pollens et endotoxines présents dans les fourrages sont suspectés d'être les principaux agents étiologiques desmaladies pulmonaires équines. L'étude ici présentée ouvre des perspectives pour améliorer la qualité sanitaire des foins distribués aux équins et ainsi réduire la prévalence de ces maladies.
Une expérimentation, menée à partir du fourrage d'une prairie permanente bas-normande, a mis en évidence que certaines pratiques culturales (foin bottelé à 75% MS) ou une pluie après la coupe entraînent une augmentation des poussières respirables et des organismes fongiques, en particulier des espèces toxinogènes comme Aspergillus fumigatus. A l'inverse,d'autres pratiques limitent ces poussières et moisissures : le séchage en grange, l'enrubannage et l'ajout d'acide propionique lorsque les conditions météorologiques ne permettent pas de récolter le foin à 85% MS. L'analyse de fourrages monospécifiques ou commercialisés pour l'alimentation équine suggère que le choix de la composition floristique d'une prairie semée pourrait aussi constituer une voie d'amélioration.
Dust, moulds, pollen and endotoxins occurring in forage are considered to be among the main etiological agents of equine pulmonary disease. An experiment based on forage harvested from permanent grassland in Lower Normandy showed that certain cultivation practices (balinghay with 75% dry matter content) or even rain after cutting increase the amount of dust and fungal spores (mainly toxigenic fungus such as Aspergillus fumigatus) breathed in by horses. Alternatively, barn drying, haylage and propionic acid used as a preservative help control dust and mould when weather conditions prevent harvesting hay with 85% dry matter content. The analysis of single-species and commercial forage used to feed horses suggests that carefully selecting flora when sowing grassland could also help overcome this problem.
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