15 septembre 1974
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La vocation traditionnelle de l'Aubrac étant avant tout herbagère, les exploitations que l'on y rencontre sont donc très spécialisées et l'élevage bovin y constitue en général une monoproduction. La surface fourragère représente dans cette zone 96 à 98 % de la surface totale et comporte essentiellement des prairies de fauche ou ressemées et des prairies exclusivement pâturées.Les travaux de recherches entrepris par les C.E.T.A. et les G.V.A. du Nord-Aveyron font apparaître des possibilités fourragères qui sont loin d'être négligeables.Il est bien évident que si ces possibilités existent, la mise en œuvre d'un programme d'amélioration et d'intensification coûte relativement cher d'investissements et de charges et pose, dans la majorité des cas, le problème de la nature et de l'importance du système valorisateur (production de jeunes bovins maigres de 9 à 10 mois, production de semi-fini, production laitière).
Il est fait état des résultats technico-économiques obtenus dans le cadre d'une exploitation moyenne de la région, conduite de façon peu intensive et dans le cadre de la même exploitation qui a pris l'option d'intensifier ses productions fourragères.Ces résultats soulignent l'intérêt de la production laitière qui reste la meilleure chance pour la petite et moyenne exploitation et un intérêt certain pour les systèmes viande basés sur le maintien d'une « vache-accordéon » et la recherche de kilos de croit sur jeunes bovins issus du troupeau ou achetés. Ces deux systèmes vont dans le sens d'une productivité optimum à l'hectare et tiennent compte, du moins pour le second, d'une valeur ajoutée non négligeable.
The traditional vocation of the Aubrac region is to produce grass, and the farms are very much specialized there, with cattle-rearing often the sole economic activity. The forage area constitutes 96-98 % of the total area in this region, mainly with re-sown permanent hey-fields and exclusively grazed pastures.Investigations carried out by local C.E.T.A. end G.V.A. [Farmers' Unions for Research work extension) show that there are there far from negligible forage potentialities.Evidently, although these potentialities are reel, the application of an improvement and intensification program involves heavy investments and expenses and raises in most cases the problem of the nature and importance of the valorization system (Production of lean cattle 9-10 months old, of semi-finished stock, or of milk).
The technical end economical results are shown for an average farm of the region, in the case where it is managed with little intensity, and in the case where on the same farm the forage production has been intensified.The results emphasize the importance of dairying, which remains the greatest asset for the smell and medium farm and also that of meat production systems based on the maintenance of an « elastic » cow and the striving for. weight increase of young cattle born from the herd or bought outside.Both systems tend to give en optimal productivity per hectare, and at least where the second is concerned, secure a notworthy added value.
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