15 septembre 1971
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Une étude sur modèle après enquête auprès de 82 agriculteurs de la Brie a été réalisée afin de préciser, en particulier, les conditions dans lesquelles pourrait se développer la production de viande dans des exploitations de grande culture.Le démarrage d'une production de jeunes bovins dans le type d'exploitation étudié serait possible en utilisant au maximum la main-d'œuvre et les bâtiments disponibles, ou tout au moins en limitant les investissements nouveaux. Le choix du type de ration paraît plus important sur le plan économique que celui du type d'animal : les différences entre types d'animaux viennent en partie de leur plus ou moins grande aptitude à utiliser des rations comportant une certaine proportion de fourrages produits sur l'exploitation.Les fourrages les mieux placés sont le mais-ensilage, la betterave fourragère en culture entièrement mécanisée, le foin de luzerne et les céréales : les rations les plus coûteuses sont celles comportant une très forte proportion de produits déshydratés: 70 à 100 % achetés.)Cependant, le véritable décollage de cette production de viande ne sera possible que si elle rencontre des conditions économiques favorables qui supposent une certaine revalorisation des prix de vente de la viande finie.
An investigation was carried out on a model built after an inquiry among 82 farmers in the "Brie" district, in order to ascertain under which conditions meat production could develop in cropping farms.The start of the production of young beef cattle in the type of farms under investigation could be possible if the available labour and buildings were used to the largest extent, or at least if new investments were limited. The choice of diets seems more important economically then the type of animals ; the differences between types of animals stem in part from their greater or lesser ability to make use of diets containing forages grown on the farm itself.(The most interesting forages are maize silage, fodder beets as an entirely mechanized crop, lucerne hay and cereals ; the most expensive diets are those containing very high proportions of dehydrated products : 70 to 80 % purchased feeds.)The real start of this meat production will however only be possible if economic conditions are favourable, which means that the sale prices of finished meat will have been raised to some extent.
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