15 juin 1970
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Deux régimes alimentaires ont été proposés à 55 vaches laitières Frisonnes, à Lusignan (86), en 1969.1) Ensilage de mais (+ urée et minéraux) ad libitum ; luzerne déshydratée rationnée.2) Graminées déshydratées comprimées ad libitum ; luzerne déshydratée ad libitum.En 1968, un essai préliminaire avec des graminées déshydratées comprimées a montré que le niveau d'ingestion est faible par rapport aux fourrages condensés.En 1969 : les niveaux d'ingestion de M.S. ont été identiques pour les deux régimes (2,4 % du poids vif). Les coefficients de persistance (94,5 et 92,0) et les gains de poids vif (286 et 276 g/j.) ont été voisins pour les deux lots ainsi que les productions permises, les taux butyreux et protéiques du lait.
La valeur énergétique des différents fourrages (verts et déshydratés) a été calculée par différentes méthodes (formule de Breirem sur les moutons, tables hollandaises, tableaux de Demarquilly et Weiss et résultats de production des vaches laitières). Les valeurs des corrélations entre les différentes méthodes sont données et commentées. Les moyennes ne sont pas significativement différentes. Cependant, une difficulté surgit dans l'emploi des tableaux de Demarquilly : l'appréciation du stade végétatif (entre deux stades mentionnés dans les tableaux, la valeur alimentaire peut varier fortement).
Two feeding diets were given to 55 Friesian dairy cows at Lusignan (86), in 1969.1) Maize silage (+ urea and minerals) ad libitum ; dehydrated lucerne in rationed amounts ;2) Waffled dehydrated grasses ad libitum; dehydrated lucerne ad libitum.A preliminary trial in 1968 showed that with dehydrated grasses (waffled), the ingestion level was lower than with condensed forages.In 1969, the D.M. ingestion levels were the same with both diets (2.4 % of live weight). Persistency coefficients (94,5 and 92,0) and live weight gains (286 and 276 g/day) were similar in both lots, as well as the potential productions, and the butterfat and protein contents of the milk.
The energetic values of the various feeds (fresh and dehydrated) were calculated by different methods (Breirem formula for sheep, Dutch tables, tables by Demarquilly and Weiss, and production records of the dairy cows). The correlation value between the various methods are given and commented. The means are not significantly different. There is however a difficulty in the use of the Demarquilly tables : the evaluation of the vegetative stage (between two stages noted in the tables, the feeding values may vary quite largely).
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