13 juillet 2017
auteur | co-auteurs
Depuis plusieurs années, on observe une augmentation générale des coûts de production dans les principaux pays exportateurs de lait. Les principaux pays en compétition avec la France sur le marché mondial ont fortement accru leur production laitière depuis 2012. L'amélioration de notre compétitivité peut passer par la réduction des coûts ou par l'amélioration de la valeur du produit. Suivant les pays et les systèmes de production, le pâturage représente de 0 à 100 % (Nouvelle-Zélande) de la ration et affecte la répartition des coûts d'alimentation. Les coûts de production intègrent également les coûts de mécanisation (élevés en Europe), d'élevage, de foncier, de capitaux.... Au final, la rémunération de la main d'œuvre varie de 15 € (au Danemark) à 134 €/1 000 litres de lait (en Irlande) ; en France, la gestion de l'exploitation et du pâturage sont plus déterminants que le type de système. La proportion encore élevée de vaches qui pâturent est un atout à valoriser.
RUBIN B., PERROT C. & QUENON J., 2017. Coûts de production et place du pâturage dans les systèmes fourragers bovins laitiers en France et chez nos compétiteurs. Fourrages n°230, p. 97-100.
Since 2012, France's competitors in the global dairy market have strongly increased production. France can become more competitive by reducing costs and improving product value. Depending on the specific area and production system, dairy livestock can be 0 to 100 % grass fed; the relative degree of grazing affects diet-related costs. Production costs also include costs related to mechanisation (which are high in Europe), livestock rearing, landholding, and borrowing, among others. Furthermore, salary (per 1,000 litres of milk produced) vary widely, from 15 € in Denmark to 134 € in Ireland. In France, farm and grassland management had a greater effect than production system on salary. France still has a high percentage of grass-fed cows, which is a marketable advantage.
PDF - 233,80 ko