06 mars 2017
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La ferme du lycée agricole de Nancy-Pixerécourt est passée d'un système traditionnel « maïs-herbe-soja » à un système centré sur le pâturage. Cette évolution a été motivée à la fois par des nécessités financières et par le désir de mettre en place un système cohérent qui place « l'humain au centre ». Minimiser les coûts de production a imposé la solution du pâturage et a conduit à investir dans certaines adaptions : la réorganisation du parcellaire, l'aménagement de chemins, de points d'eau, de clôtures... mais aussi des prairies (prairies temporaires multi-espèces pour la fauche ou la pâture, en rotation avec les autres cultures) et du troupeau (croisement rotatif à 5 voies pour obtenir des animaux plus adaptés aux variations interannuelles). La motivation du personnel pour gérer le pâturage au quotidien est bien sûre fondamentale. Les résultats économiques du système sont tout à fait satisfaisants par rapport à un groupe d'exploitations laitières livrant son lait à la même laiterie (marge brute par ha SFP identique mais par UTH supérieure, avec des animaux produisant 5 000 l/an au lieu de 7 700 l/an).
Cailly B., 2017. Ferme de Pixerécourt : passer à un système de pâturage avec 80 vaches laitières. Fourrages n°229, p. 29-35.
The farm managed by the Nancy-Pixerécourt Agricultural High School shifted the feeding system of its livestock: animals went from consuming a traditional diet of maize, grass, and soy to being grass fed. This change was driven by financial necessity and the desire to put into place a consistent, human-focused approach. The need to minimise production costs resulted in the choice of a pasture system. Consequently, farm paddocks were restructured to serve as grasslands and trails, water sources, and fencing were put into place. Furthermore, adaptations have been made for grasslands (multispecies grasslands used for hay production, grazing, or as part of crop rotation cycles) and herd crossbreeding (five-breed rotation to obtain offspring adapted to interannual variation, milk production: 5,000 L/year) were used. The economic results have been quite satisfactory when compared to those for a group of dairy farms (7,700 L/year) that deliver their milk to the same processing plant.
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