15 juin 1976
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Dans une première partie sont rappelées les principales différences existant entre les plantes de ces deux familles, graminées et légumineuses, dans la composition chimique, la valeur nutritive, l'ingestibilité et les aptitudes à la conservation.Compte tenu de ces différents points, l'auteur examine ensuite les intérêts et éventuellement les inconvénients pour l'animal des associations graminées-légumineuses dans le cas d'une utilisation pour la pâture, le foin ou l'ensilage. Seule l'association des graminées avec le trèfle blanc permet d'améliorer sensiblement à la fois la digestibilité et l'ingestibilité par comparaison aux graminées cultivées seules. Dans les régions à été sec et chaud, la luzerne est souvent associée au dactyle ou à la fétuque élevée: l'intérêt de cette technique résulte essentiellement de la bonne productivité estivale de l'association mais pas ou peu de l'amélioration de la valeur alimentaire du fourrage.Pour la production de foin, l'association à une graminée d'une légumineuse, notamment de la luzerne, est intéressante pour améliorer la teneur en azote et en minéraux du fourrage conservé, ainsi que son ingestibilité d'autant qu'à la fin du premier cycle la luzerne est pratiquement aussi digestible que les graminées.L'association d'une graminée à une légumineuse permet d'augmenter la teneur en matières azotées des ensilages ainsi que leur digestibilité. Ceci est particulièrement intéressant dans le cas des graminées très productives comme le ray-grass italien ou la fléole qui, cultivés en pur, fournissent des ensilages dont les teneurs en azote, bien que correctes, sont le plus souvent insuffisantes pour couvrir les besoins azotés des femelles en lactation. Il est généralement préférable d'associer la graminée à du trèfle violet plutôt qu'à de la luzerne car cette dernière est moins digestible et surtout a une aptitude à l'ensilage bien inférieure.
The first part is a reminder of the main differences between the two families grasses and legumes, as regards chemical composition, nutritive value, intake and aptitude to be conserved.Allowance being made for these different points, the author surveys the advantages and incidental inconveniences for the animals of grass-legume associations used for grazing, for hay or for silage. Only the grass-white clover associations do improve markedly both digestibility and intake, as compared to pure stands of grasses. In regions where Summer is hot and dry, lucerne is often associated to cocksfoot or to tall fescue, but the only advantage obtained thereby is a better Summer production of herbage, but the feeding value is hardly improved or not at all.For the production of hay, the association of a grass to a legume, particularly to lucerne, does improve the protein and mineral contents of the conserved herbage, as well as its intake, the more so as, at the end of the first growth cycle, lucerne is practically as digestible as a grass.The protein content and the digestibility of silage is increased by the association of a grass to a legume. This is particularly interesting in the case of highly productive grasses, such as italian ryegrass or timothy the protein contents of which, although reasonable, cannot yet answer the requirements of lactating females. It is generally preferable to associate the gross to red clover rather than to lucerne, as the latter is less digestible and, above all has a markedly lesser aptitude for silage.
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