30 septembre 2019
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Alors que depuis 2012 le lait peut être payé en fonction de sa teneur en acides gras et fractions protéiques, ces composants varient de façon notoire selon le type génétique des vaches et leur alimentation. Ces variations persistent-elles lorsqu’on les étudie à l’échelle de la lactation ?
Le type génétique des vaches et la stratégie d’alimentation ont un impact sur les performances laitières, dont la composition fine du lait. L’expérimentation « Quelle vache pour quel système ? » combine 2 stratégies alimentaires et 2 types de potentiels génétiques. Cette étude (conduite sur 290 lactations de vaches Normande ou Holstein) confirme l’effet du type génétique, de la stratégie d’alimentation, du stade de lactation et de la parité sur le volume de lait produit et sa composition (taux butyreux et protéique, teneurs en acides gras, caséines et calcium). Ces résultats originaux, obtenus sur un temps long (5 années), vont contribuer à l’orientation de la sélection génétique et des pratiques d’élevage.
GELE M., DELABY L. & LEURENT- COLETTE S., 2019. Composition fine du lait en lien avec le type de vaches laitières et leur conduite alimentaire à l’échelle de la lactation. Fourrages n° 239, p.203-206
A cow's genetic background and dietary regime impact milk production, including the fine-scale composition of milk. In the study "Which cow for which system?", the effects of two genetic backgrounds and two dietary regimes were explored. A total of 290 milk samples from Normande or Holstein cows were analysed. The results showed that cow breed, dietary regime, lactation stage, and parity had an effect on milk volume and composition (i.e., fat, protein, fatty acid, casein, and calcium content). Collected over a long period of time (5 years), these new findings will help inform breeding choices and livestock farming practices.
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