15 décembre 1995
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Comme la Bavière, le Massif Central laitier (dont fait partie la Montagne du Rhône) est une région de semi-montagne, à dominante herbagère où la culture du maïs est possible. Une très forte restructuration a commencé dès 1970 (disparition de la moitié des exploitations laitières entre 1971 et 1988 et maintien de l'effectif du troupeau laitier), mais les structures restent assez petites (20-30 laitières par exploitation). Diversification et pluri-activité sont fréquentes, souvent en rapport avec la proximité d'agglomérations urbaines.
Dans la Montagne du Rhône, les exploitations laitières ont évolué de deux façons : soit en conservant la race mixte (Montbéliarde) et en diversifiant les productions, soit en se spécialisant avec intensification (maïs, races Pie Noire) et investissements élevés (matériel, bâtiments). La part de fourrages conservés (maïs, ensilage précoce d'herbe fortement fertilisée) est relativement importante dans l'alimentation des vaches mais le pâturage reste obligatoire du fait de prairies non mécanisables. L'intensification fourragère s'est nettement ralentie, plusieurs étés secs ayant montré ses limites (en particulier pour le maïs). Le ralentissement de la restructuration devrait s'accompagner de la stabilisation des productions laitières individuelles, d'un regain d'intérêt pour la Montbéliarde et d'une attention particulière à la qualité du lait.
The Massif Central dairying area, of which the Rhône Mountain is a part, is a semi-mountainous region, similar to Bavaria, where grasslands dominate, but where maize can be grown. A great change in structures took place from 1970 onwards (half of dairy farms disappeared between 1971 and 1988, with the same dairy herd), but the size of herds remains however small (20 to 30 dairy cows per farm). Diversification and multiple job holding are frequent, often due to the presence of cities in the neighbourhood.
The change of the Rhône Mountain were in two directions, either by maintaining the dual purpose breed (Montbéliarde) but diversifying the production, or by specializing and intensifying (maize, Frisian breed) together with consenting heavy investments (equipment, housing). There is a rather high proportion of conserved forage (maize, early grass silage, heavily fertilized) in the diet of dairy cows, but grazing remains obligatory, as much of the grass cannot be harvested mechanically. Forage intensification has markedly slowed down, as its limitations were shown by a series of dry summers (affecting maize particularly). In consequence of this slowing down, the milk yields of individual herds should be stabilized, the Montbéliarde breed given renewed interest, and the quality of milk paid greater attention to.
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