15 septembre 1977
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Lors du même voyage de l'A,F.P.F., quatre exploitations agricoles ont pu être visitées dans le Québec, et deux autres dans la province de l'Ontario. Sur ces six fermes, une était une ferme de cultures (céréales - betteraves - luzerne), trois des fermes laitières de dimensions moyennes (60, 50 et 45 vaches laitières), une autre une entreprise commerciale produisant de la viande (1.500 animaux avec 400 hectares de mais) et la dernière tenue par un entrepreneur de travaux agricoles. Les six fermes avaient des surfaces variant de 88 à 400 hectares, et utilisaient relativement peu de main-d'œuvre, mais possédaient par contre un équipement généralement important, avec des bâtiments bien adaptéset fonctionnels. Les doses d'engrais utilisées ont semblé faibles aux visiteurs français, et l'intensification fourragère peu poussée. Le fait que la terre et le matériel coûtent moins cher qu'en Europe, alors que la main-d'œuvre et les engrais coûtent plus cher, semble suffisant pour expliquer le choix fait dans ce pays d'une « intensification horizontale » plutôt que celui d'une « intensification verticale ».
During the same visit of the French Grassland Society, four farms could be visited in Quebec, and two others in Ontario. On these six farms, one was an arable farm (cereals, sugar beets, lucerne), three were medium-sized dairy farms (60, 50 and 45 dairy cows), one a commercial concern producing meat (1.500 animals with 400 hectares maize), and the last one was held by an agricultural contractor. The areas of the six farms varied between 88 to 400 hectares, with relatively little labour, but which aa generally important equipment and well-adapted and functional buildings. The fertilizer rates seemed to be low to the French visitors, and the forage production not much intensified. The fact that land and machinery are less expensive than in Europe, while labour and fertilizers cost more, seems to explain adequately why this country has gone rather for a "horizontal" than for a "vertical" intensification.
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