15 mars 1973
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Ce compte rendu du voyage d'études, organisé en Oregon et en Californie par l'A.F.P.F., concerne les visites d'exploitations d'élevage inscrites au programme.L'éventail des productions fourragères est lié à la latitude. L'Oregon et le nord de la Californie possèdent des surfaces variables selon les types d'exploitation en prairies permanentes et temporaires. Les espèces les plus fréquemment utilisées sont le ray-grass d'Italie, la fétuque élevée, le dactyle et parfois le pâturin des prés qui semble plus productif que les écotypes européens. Dans le Sud et dans les très grandes unités d'élevage, la prairie cède la place à la stabulation permanente et à l'alimentation conservée. La luzerne utilisée en foin, présente au nord et au sud, constitue le pivot de la production fourragère avec le mais destiné à l'ensilage. Les silos-couloirs de grande dimension semblent avoir éliminé les silos-tours.Dans leur majorité, les fermes américaines visitées sont familiales ou avec un nombre limité de salariés.Le climat tempéré ou chaud, selon la latitude, de la côte ouest des U.S.A. permet dans cette région un allègement sensible de la charge financière des bâtiments d'élevage. Les installations de traite restent classiques, soit en tandem, soit en herring-bone, soit en stalles parallèles. Le lait est l'affaire d'une race unique : la Holstein, dont le potentiel génétique est impressionnant. Pour les onze étables visitées, qui totalisent 6.700 vaches, la production moyenne par vache et par an se situe à 7.200 kg. Pour la production de viande, on assiste également à une grande diversité de situations. Le feed-lot n'est qu'une phase terminale de la production : un tiers de la viande provient des fermes laitières ; une partie des deux autres tiers provient de troupeaux de races à viande localisés dans les collines et les montagnes du Nord.L'auteur conclut en traduisant l'impression laissée par les fermiers américains rencontrés : une grande diversité des origines et des tempéraments, mais aussi une certaine unité dans l'action d'un style intense, organisé et efficace.
This paper is an account of the visits of stock-rearing farms paid during the study tour organized by the French Grassland Society in Oregon and California.The diversity of forage production types is dependent on latitude. In Oregon and Northern California there are varying areas devoted to permanent grasslands and to leys, according to the types of management. The most frequent species are italian ryegrass, tall fescue, orchard-grass (Cocksfoot), and sometimes Kentucky bluegrass (Poa pratensis), the ecotypes of which appear to be more productive than their european counterparts. In the South and in the largest stock-rearing units, grasslands leave way to zero-grazing and stored feeds. Alfalfa (Lucerne) for hay, grown both in the North and in the South, constitutes, with corn (maize) for silage, the main element of forage production. Large-sized silos with self-service appear to have eliminated the tower silos.The majority of visited american farms are family-operated or have a limited labour force.The temperate or, according to latitude, warm c1imate of the Western coast of the United States makes it possible to lighten to a large extent the financial burden of stock housing. The milking parlours are set up in the traditional ways: tandem, herring-bone, or parallel stalls. Dairying is based on a single breed, Holstein, the genetic potential of which is impressive. For the eleven farms visited, the total herd amounted to 6.700 cows, with an average production of 7.200 kg of milk per cow per year. Meat is also produced in diverse situations. Feed·lots occur only at the terminal stage of production ; one third of the meat comes from dairy farms, and part of the other two thirds from herds of beef breeds localized in the Northern hills and mountains.To conclude, the author sums up his impressions from the visited american farmers : a great diversity in origins and temperaments, but also a certain unity reflected by an intensive, well organized and efficient activity.
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