15 septembre 1970
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A la Station d'Aspach-Ie-Bas (Haut-Rhin), dans un assolement fourrager de 10,89 ha comportant six parcelles de prairies temporaires, on a tenté d'étudier l'influence de la fertilisation N, P, K sur le rythme de végétation des graminées. en régime pâture.En 1968, l'effet de quatre doses croissantes d'azote (N1, N2, N3 et N4) a été significatif dans tous les cas alors que le doublement de la dose de P ne l'a pas été. L'effet de K et l'interaction NK sont significatifs pour la fétuque élevée Manade et le ray-grass Primevère, mais pas pour le dactyle Prairial.Avec les doses N1 et N2, le ray-grass anglais n'a pu être exploité qu'au bout de quatre mois pendant la période sèche.
Les doses N3 et N4 ont permis une croissance régulière de la fétuque élevée et du dactyle, alors que N1 et N2 ont provoqué un fort ralentissement de la végétation.Une comparaison avec des parcelles de nature fourragère identique réellement pâturées permet de penser que la simulation du pâturage était correcte sauf pour le ray-grass anglais qui s'est mieux comporté en pâturage réel.En 1969, les résultats ont été assez semblables sauf pour le ray-grass anglais qui, cette fois, s'est moins bien comporté en pâturage réel.
At the experimental Station Aspach-le-Bas (Haut-Rhin), a 10.89 ha forage break consisting of six ley plots was used to investigate the influence of N, P, K fertilization on the vegetative rhythm of grasses, under a simulated grazing management.In 1968, the effect of four increasing N dressings (N1, N2, N3, N4) was significant in all cases, while doubling the P dressing was not. The effect of K and the NK interaction were significant on Manade tall fescue and Primevère perennial ryegrass, but not on Prairial cocksfoot.With the N1 and N2 dressings, perennial rye-grass could only be cut after four months, du ring the dry season.The N3 and N4 dressings gave a regular growth of tall fescue and cocksfoot, while N1 and N2 brought about a strong slowing down of herbage growth.From the comparison with plots with the same herbage types but really grazed, one is led to consider that the simulated grazing was well done, except for perennial ryegrass, which behaved better under real grazing.In 1969 the results were rather similar, except for perennial ryegrass, which yielded this time less under real grazing conditions.
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