16 avril 2010
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Lors de la Journée anniversaire du 10 décembre 2009, l'AFPF a effectué une large analyse de l'évolution de la place des prairies et des élevages d'herbivores au cours des 50 dernières années, dans la perspective d'une agriculture française et européenne qui doit devenir économiquement et écologiquement intensive. Au regard de ces éléments, le Conseil d'Administration de l'Association a souhaité donner la parole à ses quatre Membres fondateurs, dans une table ronde, pour leur permettre de dégager i) les objectifs et enjeux identifiés comme centraux pour leur propre organisme, ainsi que ii) les missions actuelles ou nouvelles que cela engendre pour l'AFPF, qu'ils contribuent ensemble à animer. Successivement, des représentants d'Arvalis - Institut du végétal, du Gnis, de l'Inra et de l'Institut de l'Elevage répondent à ces questions. En conclusion, le Président de l'AFPF rappelle que l'autonomie fourragère est une garantie pour l'éleveur ; la favoriser nécessite i) d'améliorer la productivité des prairies, notamment des prairies permanentes (par exemple par la rénovation), ii) de développer des surfaces prairiales pérennes, et iii) en particulier les surfaces comportant des légumineuses. Une volonté politique est nécessaire et doit se concrétiser sur ces trois axes.
At its meeting on December 10th, 2009 in honour of its fiftieth anniversary, the AFPF made a large analysis of how the place of grasslands and that of the rearing of herbivorous animals evolved during these years, in view of the future development of the French and the European agriculture, which have to become intensive, economically and ecologically. This prompted the Board of Directors of the association to invite its four founder members to a round table conference, where they could set out : 1) what is principally aimed at and is at stake in their respective organizations, and 2) what will be as a consequence the present and future missions given to the AFPF, to the activity of which they all contribute together. One after the other, the representatives of Arvalis-Institut du végétal, GNIS, INRA, and Institut de l'Elevage 'dealing respectively with plants, seeds, research, livestock) gave their opinion on the subject. The Chairman of the AFPF concluded by reminding that forage self-sufficiency is a safeguard for the livestock farmer: to foster it implies i) the improvement of the productivity of the pastures, especially the permanent pastures (for instance by renovation), and ii) the development of perennial leys, iii) particularly those with legumes. This necessitates a political will, that should be applied to these subjects?
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