15 mars 2001
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La PMSEE a été créée pour maintenir des systèmes d'élevage extensifs et limiter ainsi certaines pratiques liées à l'intensification fourragère, néfastes pour l'environnement. Le dispositif répond-il effectivement aux objectifs annoncés ? A-t-il eu les effets escomptés sur les systèmes et les pratiques d'élevage ? Comment est-il perçu par les éleveurs ? Quels enseignements pour l'avenir ? L'article présente les conclusions d'une évaluation réalisée après 6 années d'application de la mesure (PMSEE), conclusions concernant les pratiques fourragères effectives des exploitations bénéficiaires. Le seuil de chargement de 1,4 UGB/ha SFP paraît pertinent pour distinguer les systèmes d'exploitation les plus favorables sur le plan environnemental. Mais le dispositif est insuffisant pour infléchir les pratiques des exploitations intensives et revaloriser la place des prairies dans les zones concernées : la mesure n'est pas assez attractive. En revanche, les systèmes herbagers et pastoraux se trouvent confortés et valorisés, notamment pour ce qui touche à l'utilisation des territoires collectifs.
This is a presentation of parts of the conclusions arrived at when in 1999, after 6 years of attribution of the premium for the maintenance of extensive livestock farming systems (PMSEE), the actual forage practices of the beneficiary farms were assessed. The analysis shows that the stocking rate threshold of 1.4 L.U. per ha main fodder area looks relevant for telling the best farming systems from the environmental point of view. The PMSEE measure however does not seem sufficient to influence the practices of intensive farmers and to enhance the value of pastures in the regions concerned, since its economic attractiveness is too small for those farmers that have much intensified their forage systems. On the other hand, grassland farming systems and grazing systems as a whole have been strengthened and more valued, especially as regards the utilization of common lands.
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