15 mars 2001
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En Auvergne et en Limousin, l'élevage (surtout bovin mais aussi ovin viande) est la principale activité agricole ; axé sur la valorisation de l'herbe, il assure l'entretien du territoire. Malgré la forte diminution du nombre d'exploitations depuis 30 ans (-57% pour chacune des 2 régions), l'importance des surfaces en herbe s'est maintenue. Mais qu'en sera t'il dans l'avenir ?
En Auvergne et Limousin, l'herbe occupe la première place dans le territoire. Ces surfaces sont mises en valeur par les éleveurs au travers d'une grande diversité de systèmes de production qui sont ici caractérisés par le type de production et le degré d'intensification. La prépondérance de l'herbe explique que 30% du montant national de la prime à l'herbe bénéficie aux deux régions étudiées (soit plus de 10% du revenu des exploitations extensives et moyennement intensives), ce qui légitime les interrogations sur le devenir de cette prime. Les CTE ne peuvent la remplacer dans sa généralité, d'autant que la seconde réforme de la PAC (Agenda 2000) pourrait bien déstabiliser certaines orientations de production, en élevages bovins allaitants comme en élevages bovins laitiers ou ovins viande. Diverses adaptations sont discutées.
In Auvergne and Limousin, in order of importance of area coverage, grass comes first, followed by woodlands and arable crops. It is vital for these regions to make the best use of these grassland areas, not only for the economic viability of the farms, but also with respect to environmental conditions for humans, to the maintenance of bio-diversity, and to the quality of water. Farmers utilize their grasslands through a large number of production systems, characterized in this study by their production type and by their degree of forage intensification. The predominance of grass explains why 30% of the national amount of the grass premium goes to the two regions in question (over 10% of the income of the extensive and medium extensive farms), and this justifies questions about the fate of this premium. The CTE (Territorial Farming Contracts) have another role and therefore cannot replace it generally, and this is all the more important as the second CAP (Agenda 2000) might well bring about a destabilization of certain productions, such as those of suckling cattle, of dairy cattle, or of mutton. Various adaptations are discussed.
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