01 janvier 1999
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En Tunisie, sous irrigation et dans les zones au microclimat favorable, le maïs hybride a des performances incontestables. Mais dans des conditions moins favorables, en raison d'une variabilité génétique très étroite, son utilisation est hasardeuse. Ainsi, pour réduire le déficit énergétique tunisien, ne faut-il pas plutôt opter pour l'utilisation de composites ? 16 composites locaux développés à l'ESA Mateur et 8 hybrides étrangers ont été comparés (composantes morphologiques et productions de matière sèche et de grain). Les hybrides ont des teneurs en épis, en matière sèche et une production de grain (63,1 q/ha) supérieures aux composites lesquels sont, en revanche, plus riches en feuilles (surtout les précoces), plus prolifiques (1,3 épi/plante), ont plus de grains par épi, produisent plus (21,9 t MS/ha) mais sont un peu plus riches en tiges (surtout les tardifs). Les performances des composites locaux obtenus les rendent intéressants en conditions limitantes, particulièrement pour l'ensilage.
Hybrid maize in Tunisia, under irrigation and favourable climatic conditions, achieves undeniable good performances. However, when the conditions are less favourable, its utilization becomes risky, because of the narrow genetic variation. At the ESA in Mateur, 16 composites were created from local genetic material and compared with 8 foreign hybrids (morphological components and dry matter and grain yields). The hybrids have larger cob and dry matter contents and greater grain yields (63.1 t/ha) than the composites, but the latter are leafier (especially the earlier ones), more prolific (1.3 cob/plant), have more grains per cob, are higher-yielding (21.9 t DM/ha), but have larger stem contents (especially the later-heading ones). In view of their observed performances, the composites locally created are of interest under limiting conditions, especially for silage.
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