15 juin 1992
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Afin d'étudier les possibilités de réutilisation des eaux usées traitées en agriculture, une expérimentation (irriguée) en plein champ a été engagée sur 4 ans pour mettre en évidence les effets de ces eaux (d'origine urbaine) sur la croissance et la composition chimique d'un sudangrass. L'irrigation avec des eaux de nappe sert de témoin. Par rapport aux eaux de nappe, l'irrigation par les eaux usées accroît les teneurs en N, P et K du sudangrass ainsi que les exportations de N, P et K. Mais face aux apports d'éléments fertilisants par les eaux usées, les exportations par la culture sont très faibles, créant un risque dû à l'azote résiduel. Le raisonnement en terme d'efficience de N, P et K absorbés montre qu'avec les eaux usées, malgré une production de matière sèche supérieure, les efficacités d'utilisation de N, P et K sont moindres, ce qui est à associer aux fortes doses de N, P et K absorbées.
The utilization of treated waste water in irrigation in open field was studied concerning its effect on the chemical composition of sudan-grass ; the use of treated waste water and of water from wells were compared.
The result observed showed a significant increase of N, P and K in plant tissues under treatment with waste water. In addition, the amounts of N, P and K removed by the sudan-grass plants were greater in waste water treatment than in well water treatment ; nevertheless, the residues of the fertilizing elements in the waste water were still present after removal by the crop. The efficiency of N, P and K use was lower in the waste water treatment than in well water treatment ; this should be related to the greater amount of N, P and K absorbed.
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