16 octobre 2006
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La consommation d'énergie directe de l'agriculture représente à peine 2% de la consommation énergétique finale française. Mais elle représente environ 15% des charges de mécanisation des exploitations d'élevage. Quelles pistes sont d'ores et déjà envisageables pour optimiser la mécanisation de l'exploitation ?
Avant d'envisager de produire de l'énergie, quelques leviers permettent de limiter les consommations d'énergie et d'optimiser la mécanisation. Le bilan énergétique de l'exploitation est une première approche. Au niveau technique, un bon réglage des outils, l'adaptation des puissances de traction, la connaissance des performances des moteurs, l'entretien des machines permettent de limiter la consommation d'énergie de l'exploitation. La réflexion au niveau du système fourrager permet d'agir par le choix des itinéraires culturaux, l'organisation des chantiers, le partage des investissements
et permettront d'améliorer le résultat économique de l'exploitation et son impact environnemental.
The direct consumption of energy by agriculture amounts hardly to 2% of the final consumption of energy in France. But it represents some 15% of the mechanization costs on animal farms. What approaches can already be contemplated for an optimization of mechanization on farms ?
Before contemplating the possibility of creating one's own energy, there are some ideas by which energy consumption can be limited and mechanization be optimized. A first consists in setting up the farm's energy balance. Technically, a good adjustment of the tools, an adaptation of the sources of draught power, the knowledge of the performances of engines, a correct upkeep of the machines are ways of limiting the consumption of energy on the farm. Reflections concerning the forage system give a possibility of action via adequate management sequences, machinery and gang organization, shared investments, etc., so that the economic result of the farm and the environmental impact will be improved.
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