15 décembre 1997
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La production de boeufs, en déclin marqué depuis 10 ans, fait actuellement l'objet d'un regain d'intérêt de la part de certains éleveurs, pour des raisons de simplicité de travail et d'équilibre de système. Des débouchés existent mais la place du boeuf dans la production de viande dépend aussi de la répartition des aides de la P.A.C. (aides à l'animal, à l'hectare, combinaison des deux...). La production de viande à l'herbe (vaches allaitantes, génisses de race à viande et boeufs) représente 40% de la production totale de viande bovine, et le boeuf à peine 10%. La production de boeufs, qui s'est effondrée depuis 1983, résiste dans les exploitations laitières des zones herbagères dotées d'importantes surfaces en prairies. Le produit est apprécié par les opérateurs, en particulier les boeufs normands et croisés. Mais tant que la répartition des aides aux surfaces fourragères et aux animaux qui les valorisent ne sera pas modifiée, la place du boeuf sur le marché français restera limitée. En outre, le boeuf irlandais reste potentiellement un concurrent de taille.
Beef production on grass (by suckler cows, beef heifers, and bullocks) constitutes 40% of the total French beef production. Since 1983, the number of suckler cows has increased considerably, but bullock production collapsed by more than half. Beef production holds out in dairy regions, where there are large areas covered by grass, mainly because work is straightforward, and because the system is balanced. Beef is well appreciated on the market, especially from Normande and crossbred animals ; this however is not reflected on any large price difference relatively to culled cows. Moreover, Irish beef is potentially a strong competitor. As long as there is no change in the distribution of subsidies to forage areas (maize and grass) and to the animals using these areas, beef will have only a limited place on the French market.
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