15 décembre 1997
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Dans le contexte actuel, de nombreuses exploitations cherchent à se réorienter vers des systèmes de production moins intensifs. La présentation de l'expérience du Réseau EBD Lait de Loire-Atlantique montre les objectifs qui motivaient ces éleveurs pour désintensifier, les étapes utilisées, les résultats obtenus en 5 ans et la diversité des itinéraires. Pour les 12 exploitations du réseau, la solution centrale retenue a été l'augmentation de la durée du pâturage pour produire le quota de lait avec le coût alimentaire le plus faible possible. L'assolement a dû être modifié, en augmentant sur 3 ans (de 20 ares/UGB/an) la surface de prairies pérennes (associations graminée-légumineuse). Parallèlement, la SAU a augmenté de 20%. Au cours de cette évolution, la gestion fine du pâturage et de l'alimentation est à adapter en permanence. Les itinéraires des exploitations sont très divers mais ont tous permis une simplification du travail, une plus grande autonomie et une amélioration du revenu. Si le produit brut a légèrement baissé, malgré une augmentation des charges de structure, l'EBE a légèrement augmenté en 5 ans, grâce à la forte réduction des charges végétales et d'élevage.
Under present conditions, there are many farmers who endeavour to find less intensive production systems. The EBD-network of farms in Loire-Atlantique (a group of dairy farms interested in the future of cattle rearing) made a study showing what were the aims of these farmers when they started to become less intensive, the stages they went through, their results after 5 years, and the various technical sequences they followed. For the 12 farms of the network, the central solution adopted was to increase the length of grazing time so as to produce the milk quota at the least possible feeding cost. The allotment of crop areas had to be modified, by increasing (by 0.2 ha/LU/yr) the acreage of perennial pastures (1 grass - 1 legume associations) over 3 years. At the same time, the usable agricultural area increased by 20%. During the time these changes take place, the close management of grazing and of feeding has to be adopted continually. The sequences followed on the different farms are varied, but in every case they resulted in simplified work, increased self-sufficiency, and larger income. The gross income did indeed slightly decrease, in spite of larger structural costs, but there was a slight increase of the EBE (=gross farm surplus) thanks to the large reduction in plant and animal costs.
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