17 avril 2015
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L'amélioration de l'autonomie alimentaire est recherchée pour des raisons techniques, économiques et d'image des produits. L'enquête conduite dans 128 élevages bovins laitiers de la région semi-aride de Sétif (Algérie) a permis d'évaluer l'autonomie des exploitations à partir de 9 critères (autonomie totale, en fourrages et en concentrés pour la matière sèche, l'énergie et l'azote). L'autonomie globale est faible (33 % pour la MS, 26 % pour l'énergie et 29 % pour les matières protéiques) ; elle est plus élevée pour les fourrages (61 % pour la MS) que pour les concentrés (6 % pour la MS). Quatre types d'exploitations ont été identifiés mais le système de production a peu d'effet sur l'autonomie en fourrages. Les exploitations de grande taille (céréales et élevage) ont des autonomies supérieures aux autres. Les différences d'autonomie entre systèmes sont expliquées par les variables liées au niveau d'intensification des exploitations.
For technical, economic, and product marketing reasons, farmers aim for greater self-sufficiency in feeding their livestock (i.e., feed autonomy). 128 dairy cattle farms in the semi-arid Sétif region (Algeria) were surveyed to gauge their level of autonomy. Nine criteria were used: for dry matter (DM), energy, and protein, overall autonomy as well as fodder autonomy and concentrate autonomy were determined. Farms demonstrated low levels of overall autonomy (33% for DM, 26% for energy, and 29% for protein); however, they were more autonomous in their use of fodder (61% for DM) than in their use of concentrates (6% for DM). Four different types of farming systems were identified, but farming system type had a minimal effect on feed autonomy. In general, large farms (those producing grains and livestock) were more autonomous overall. System-specific differences in autonomy were explained by variables related to farming intensity.
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