18 octobre 2007
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Une meilleure compréhension des interactions entre pratiques, biodiversité et production dans les systèmes d'élevage herbagers est nécessaire pour identifier des pratiques contribuant à la durabilité de ces systèmes. Mais comment évaluer le niveau de diversité floristique des prairies permanentes ? Cet article propose une méthode alliant simulation et indicateurs, basée sur la fertilité du milieu et les pratiques de défoliation. Dans ce travail, la diversité floristique des prairies permanentes est appréciée par le nombre d'espèces végétales à l'échelle de la parcelle. Cette approche a consisté à coupler un simulateur du fonctionnement du système fourrager (SEBIEN), qui reproduit les interactions journalières entre conduite, troupeau et prairies, et un indicateur de diversité floristique basé sur la fertilité du milieu et les taux d'utilisation de la production d'herbe et des épis avant floraison. Un exemple d'application pour un élevage bovin allaitant herbager de moyenne montagne montre que la méthode fournit des résultats cohérents avec les relevés de terrain dans une majorité de situations. Le domaine de validité est discuté. Cette approche est un premier pas utile pour étudier la biodiversité dans les systèmes d'élevage herbagers.
A better understanding of the interactions among management, biodiversity and production in grassland-based farming systems is needed in order to identify which management practices contribute best to system' s sustainability. In this study, we focussed on the floristic diversity of permanent pastures, assessed by the number of species found at a field plot scale. The originality of this approach consisted in combining a simulator of the farming system which reproduces the daily interactions among management, herd and grasslands, with an indicator of the floristic diversity based on the environmental fertility and the utilization rates of the herbage and the heads before flowering. An example of application to a typical beef suckler farm shows that the predictions by our method are in more cases consistent with the corresponding field observations. The domain of validity is discussed. Our approach is a useful first step for the study of biodiversity in grassland-based systems. It will be carried on in the future and further supported by more thorough validations.
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