13 août 2018
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Les dérobées peuvent avoir toute leur place pour accroître la place du pâturage. La parole à Sébastien Blache, qui a mis en place un système d'exploitation complexe qui permet d'optimiser la valorisation des ressources de son exploitation dans la Drôme.
Pour pouvoir être autonome, l'exploitation associe sur 25 ha (dont 15 irrigués) des cultures de vente ou destinées à l'autoconsommation par les animaux et 2 élevages (ovins viande et poules pondeuses). L'élevage ovin comporte 3 troupeaux de races différentes, avec des dates de vêlages décalées pour étaler la production sur l'année. La commercialisation est en circuit court pour mieux valoriser la qualité des produits. Les prairies sont des mélanges complexes type Saint-Marcellin, adaptées aux conditions pedoclimatiques locales. En automne-hiver, les animaux pâturent les repousses de culture et des cultures dérobées implantées en été (moha-trèfle de Perse et/ou sorgho du Soudan, seigle-avoine-caméline-colza).
BLACHE S., 2018. Valorisation optimale des dérobées et des repousses en production d'ovins bio. Témoignage d’un éleveur drômois. Fourrages n°234. 103-106.
S. Blache is a farmer seeking self-sufficiency. His 25 ha of land (15 ha of them irrigated) are dedicated to cash crops and livestock forage crops; he rears meat sheep and laying hens. There are 3 herds of sheep -each of a different breed. Calving dates are staggered to spread production out over the year. A short supply chain is used to better benefit from product quality. The grasslands are complex, Saint-Marcellin-style mixtures; they are adapted to local pedoclimatic conditions. In winter, animals graze on crop regrowth and catch crops established in the summer (foxtail millet-Persian clover and/or Sudan grass, rye-oat-camelina-rapeseed).
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