15 septembre 1994
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Trois années d'essais à la ferme expérimentale de Kerlavic (E.D.E. du Finistère), sur la valorisation du lisier comme fumure azotée du ray-grass anglais pâturé, montrent une diminution (surtout les 2 premières années) de la production fourragère. La fertilisation, remplaçant une fumure minérale de 250 kg N/ha, comportait 1 apport de lisier en fin d'hiver et 2 à 3 apports au printemps, complétés par 1 à 2 apports de fumure minérale de 50 kg de N/ha. L'épandage de 25 à 35 m3 par apport de lisier de jeunes bovins ne réduit pas l'appétance de l'herbe, bien pâturée, mais sa teneur en matière azotée totale et la vitesse de croissance des animaux les 2 premières années. Les quantités d'azote lessivés sont en moyenne plus faibles avec la fertilisation à base de lisier qu'avec la fertilisation minérale.
In trials carried out for 3 years on the experimental farm at Kerlavic (Finistère) on the nitrogen fertilization by slurry of grazed perennial ryegrass, it was observed that the herbage production decreased, especially during the first 2 years. This fertilization replaced 250 kg/ha mineral N applied per annuum, and consisted in 1 application of slurry at the end of Winter, followed by 2 or 3 more in Spring, and completed by 1 or 2 dressings of 50 kg/ha mineral N. The application of 35 m3 of young cattle slurry did not reduce the palatability of the grass, which was well grazed, but decreased it total protein content and the rate of growth of the animals during the first 2 years. The amounts of nitrogen that are leached are on average smaller with slurry than with mineral fertilization.
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