Arbre dans une prairie 3

Présentation de la situation actuelle

Etat des connaissances sur la problématique, et bibliographie existante

Diagnostic initial

Le bale grazing est une technique encore très peu pratiquée en France. D’inspiration nord-américaine, elle consiste à disposer sur une prairie des balles de foins ou d’enrubannage et à gérer leur consommation avec un pâturage rationné alors que la production des prairies est faible (en été ou en hiver). C’est donc une pratique qui vise à maintenir le pâturage par un affouragement, non pas quotidien ou hebdomadaire, mais programmé et organisé dès la phase de récolte. Cette technique interroge les éleveurs en recherche d’une valorisation optimale de leurs prairies - notamment en hiver où l’on constate de plus en plus de persistance de pousse - ou qui souhaitent maintenir le pâturage en conditions sèches l’été. 

Cette pratique du bale grazing n’est aujourd’hui pas référencée en France sur ses dimensions techniques, environnementales, sociales ou économiques. Les quelques éleveurs qui la pratiquent ou tentent de la mettre en place le font par tâtonnement, pas à pas, avec leurs lots de réussites et d’échecs. Pourtant, cette technique pourrait apporter des réponses à certaines problématiques des élevages de ruminants : valorisation du pâturage en hiver, amélioration de l’autonomie des exploitations, maintien des animaux en extérieur, maitrise des investissements en bâtiments de stockage, en matériel, simplification ou réduction de la charge de travail, amélioration de la gestion sanitaire, meilleur bouclage des cycles sol-plante-animal… Autant d’hypothèses de travail que ce projet se propose d’étudier et de documenter pour mieux évaluer cette pratique, fournir les références et indicateurs de maitrise et mieux accompagner les éleveurs candidats à son adoption. 

 Bibliographie

A ce jour, une seule démonstration en ferme commerciale a fait l’objet d’une publication en France. Il a été réalisé à l’EARL des Champs de Bray dans le cadre du programme Reine Mathilde en Normandie. De manière générale, très peu d’études scientifiques ont été menées sur cette technique. Les seules publications qui font référence encore aujourd’hui ont été menées aux Etats-Unis et au Canada, pays où la pratique s’est beaucoup développée dans les grandes plaines pour affourager les vaches et génisses allaitantes en gestation au champ en hiver. Le bale grazing émerge toutefois dans d’autres pays anglo-saxons comme le Royaume-Uni ou la Nouvelle-Zélande. Les éleveurs néo-zélandais utilisent le bale grazing pour affourager les vaches taries pendant l’hiver. En revanche, peu de témoignages font état d’un affouragement de vaches en lactation.

Une pratique courante aux Etats-Unis et au Canada pour les troupeaux allaitants en hiver

Dans la région des grandes plaines aux Etats-Unis et au Canada, les troupeaux sont de grande taille et rares sont les exploitations qui ont investi dans un bâtiment pour rentrer les animaux l’hiver. Pourtant, les troupeaux ne peuvent pas pâturer l’hiver à cause de la neige qui réduit l’accès au fourrage. Par ailleurs, les faibles productions des prairies et les valeurs nutritionnelles des fourrages en dormance ne permettent pas de couvrir les besoins des animaux en gestation. Par conséquent, les éleveurs utilisent différentes techniques d’affouragement : la technique la plus courante consiste à affourager les animaux dans une parcelle parking (dry lot) grâce à un râtelier fixe. Mais les éleveurs peuvent aussi dérouler des balles de foin ou distribuer le foin en andains grâce à un « bale processor ». Ces méthodes sont coûteuses en temps et en énergie ; l’affouragement des animaux l’hiver représente 60% des coûts de production (Taylor and Field, 1995). Les éleveurs sont donc à la recherche de techniques innovantes pour nourrir les animaux l’hiver à moindre coût et réduire la  consommation de main d’œuvre : ils travaillent actuellement sur la prolongation de la saison de pâturage, le pâturage d’andains de foin, le pâturage d’épis de blé ou de couverts hivernaux, ainsi que le bale grazing. Le bale grazing suscite l’intérêt des scientifiques et des éleveurs depuis les années 2000 car cette technique requiert peu de main d’œuvre, peu d’achats d’aliments et est globalement économe en charges (bâtiments, matériel, carburants).

De nombreuses façons de pratiquer le bale grazing

D’un point de vue opérationnel, le bale grazing peut être pratiqué selon différentes modalités. Ces dernières diffèrent selon la nature du fourrage distribué, le mode de distribution du fourrage et la gestion de la parcelle, l’origine du fourrage, le modèle animal utilisé et enfin la saison concernée. 

Fourrage distribué

Aux Etats-Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande la très grande majorité des balles consommées sont du foin (récolté sec), alors qu’en France la plupart des témoignages font état d’une consommation d’enrubanné (récolté à un taux de matière sèche supérieur à 50%). Cette nature de fourrage est à mettre en lien avec la catégorie animale. Le foin, en complément du pâturage est à privilégier pour des animaux à besoins modérés. L’enrubannage, qui permet de récolter une herbe à un stade physiologique plus précoce permet d’obtenir un fourrage beaucoup plus riche permettant de satisfaire des besoins zootechniques plus élevés. Le fourrage distribué doit être de bonne qualité pour limiter les refus qui peuvent s’accumuler au sol et empêcher l’herbe de repousser la saison suivante.

Mode de distribution et gestion de la parcelle

Il existe trois modes principaux de distribution du fourrage :

  • Balle de fourrage fixe : la balle est disposée sur la tranche ou sur le côté et les animaux se rassemblent autour pour consommer le fourrage. Cette technique, très économe en temps et en investissements, est la plus utilisée par les éleveurs mais elle peut conduire à une compétition entre les animaux et à un gaspillage de la ressource fourragère par piétinement.

  • Balle de fourrage fixe protégée : la balle de fourrage est protégée par un bale ring, un « râtelier portatif » assez léger (45kg en moyenne) que l’éleveur peut déplacer manuellement et venir placer autour de la balle. Cette technique permettrait de limiter le gaspillage de fourrage.

  • Balle de fourrage déroulée : la balle de fourrage est déroulée manuellement (foin) ou mécaniquement (enrubannage) afin d’étendre la zone d’affouragement pour limiter les conflits de domination entre animaux et le gaspillage par piétinement et souillage, et améliorer la répartition de la matière organique dans la parcelle.

Le Manitoba Agriculture, Food and Rural Initiatives Centre et al. (2008) conseille de disposer les balles à 9m les unes des autres en forme de damier pour fertiliser la parcelle de manière uniforme. Pour éviter toute contamination des eaux, il est recommandé de choisir une parcelle située à plus de 100m des eaux de surface. Sedivec et al. (2018) quant à lui conseille de placer les balles à 15-17m les unes des autres en damier également pour réduire le gaspillage et mieux répartir les bouses et pissats.

La gestion du pâturage est variable : si aux Etats-Unis il n’est pas rare de laisser accès au troupeau à une grande surface et à un grand nombre de balles pendant toute la période hivernale, la majorité des éleveurs ont une gestion au fil avant (les animaux ont accès à un nouveau paddock et donc à de nouvelles balles à intervalle régulier). Le nombre de balles mis à disposition des animaux est calculé en fonction du nombre d’animaux dans le troupeau, de leur ingestion et de la quantité d’herbe sur pied.

Origine du fourrage

Le fourrage consommé peut être issu de la parcelle en question (fourrage endogène) mais il peut aussi être issu d’une autre prairie (fourrage exogène). Aucune étude n’a été menée sur l’intérêt de l’origine du fourrage distribué, notamment sur l’amélioration du fond prairial par l’apport de foin issu de prairies aux compositions floristiques plus intéressantes.

Catégorie animale

Comme vu précédemment, les catégories animales les plus adaptées à une conduite en bale grazing sont celles à besoins modestes. Aux Etats-Unis et au Canada, ce sont donc majoritairement les vaches et génisses allaitantes en gestation (vêlage de printemps) qui font du bale grazing hivernal. Les éleveurs néo-zélandais utilisent le bale grazing pour nourrir les vaches laitières taries gestantes et les génisses gestantes avant qu’elles mettent bas au printemps. 

Les besoins des animaux sont plus faibles, une alimentation à base d’herbe pâturée et de foin suffit à couvrir leurs besoins. Les vaches taries donnent également plus de souplesse dans l’exploitation des parcelles : elles peuvent être envoyées sur les parcelles les plus portantes de l’exploitation, bien qu’elles soient loin du siège d’exploitation. En France on constate que les éleveurs qui pratiquent le bale grazing le font de manière moins spécialisée que dans les autres pays. On retrouve des femelles allaitantes gestantes ainsi que des vaches laitières taries et des génisses, plutôt en système de vêlages groupés de printemps pour minimiser les besoins des animaux. A ce jour, la bibliographie ne fait pas état de bale grazing avec des vaches laitières en production.

Saison

Les Etats-Unis, le Canada et la Nouvelle-Zélande sont des pays où la question du bale grazing ne se pose qu’en période hivernale : l’hiver la pousse de l’herbe est très faible voire nulle dans les zones enneigées mais l’été la pousse est suffisante pour couvrir les besoins au pâturage des animaux. La bibliographie ne fait pas état d’une utilisation du bale grazing en période estivale pour compenser l’absence de pousse d’herbe.

Il existe donc une large palette de modalités d’utilisation du bale grazing sur une exploitation. Plusieurs études ont montré que si le bale grazing est conduit correctement, il peut avoir un impact positif sur le fonctionnement global de l’exploitation (Jungnitsch et al., 2011; Ross and Kaliel, 2011; Omokanye, 2013; Kulathunga et al., 2016; Chen et al., 2017) avec notamment une diminution des rejets d’intrants dans l’environnement par rapport aux parcelles parkings classiquement utilisées aux Etats-Unis et au Canada, une meilleure efficacité des cycles biogéochimiques, une amélioration de la santé des sols, une augmentation de production et de qualité des fourrages, une meilleure alimentation des animaux, une baisse des coûts de production et une diminution des charges de mécanisation et de main d’œuvre.

Une amélioration de la fertilité des sols et de la production de fourrage

Plusieurs études ont montré que la teneur en azote, en phosphore et en matière organique du sol est améliorée grâce au bale grazing. La matière organique est l’un des composants déterminants de la fertilité des sols (Tatabai, 1996). Elle est majoritairement issue de la décomposition de résidus végétaux et animaux (urine et bouses). Les niveaux d’azote sur les parcelles de bale grazing sont améliorés grâce aux déjections et à l’urine des animaux. Contrairement aux parcelles parkings, l’urine des animaux n’est pas drainée et est directement valorisée par les prairies (Jungnitsch et al., 2011). La dégradation accélérée du foin distribué suite à l’action du sabot des animaux est également source de fertilité (Jungnitsch, 2005 ; Jungnitsch et al., 2011; Kelln et al., 2012, Lardner, 2006). La meilleure fertilité du sol entraîne une augmentation des niveaux de production des prairies de 15% à 500% (Kelln et al., 2012 ; Jungnitsch et al., 2011 ; Lardner, 2006 ; Omokanye,2013) et de la qualité des fourrages (Sedivec et al., 2018 ; Omokanye, 2013).

Les travaux de Kelln et al. (2012) ont montré que les sols sur lesquels on a pratiqué du bale grazing ont une teneur en nitrate supérieure de 53% à des sites où les animaux sont nourris avec des balles de paille, une teneur en phosphore de 34% supérieure et une amélioration de la production de biomasse de 15%. Jungnitsch et al. (2011) ont quant à eux montré que la teneur en azote minéral du sol est trois fois supérieure sur les parcelles de bale grazing par rapport à des parcelles parking.

Par conséquent, la production de fourrages sur ces parcelles est trois à quatre fois supérieure à la production dans les parcelles parking les années suivant le bale grazing. Les rendements mesurés sur les parcelles de bale grazing sont également supérieurs à ceux de parcelles qui ont reçu du fumier car l’urine des animaux n’est pas valorisée et est une grande source de nutriments. En plus de l’apport d’éléments nutritifs par les animaux, Lardner (2006) a montré que les résidus de foin sont une source précieuse de nutriments qui permet d’améliorer la production fourragère la saison suivante.

Si Sedivec et al. (2018) montrent aussi que la teneur en nutriments du sol est plus élevée et que par conséquent la production de fourrage est supérieure, ils ont également observé que la teneur en protéines brutes et en phosphore du fourrage est améliorée. Enfin, l’étude canadienne d’Omokanye (2013) montre que la fertilité du sol est à son maximum 3 ans après la pratique du bale grazing ; la fertilité se joue donc sur le temps long. Elle illustre encore une fois que la production est multipliée par cinq et que la teneur en protéines brutes de l’herbe est améliorée. Toutefois, Chen et al. (2017) mettent en avant que la lixiviation est aussi plus importante sur les parcelles de bale grazing car la quantité de nutriments disponible est supérieure aux besoin du couvert végétal ; il faut être vigilant pour bien gérer la pratique.

Un maintien des performances animales et de l’état sanitaire en bale grazing

Plusieurs études, toutes basées sur des vaches allaitantes en gestation conduites en vêlage de printemps, ont montré que
le bale grazing n’avait pas d’effet négatif sur le gain moyen quotidien, la note d’état corporel ou l’état reproductif des
animaux par rapport à un affouragement en parcelle parking : les besoins nutritionnels des animaux sont bien couverts par
le bale grazing (Undi et al., 2017, Dakota du Nord). Undi et al. (2017) et Lardner (2005b) a montré qu’il n’y avait pas de
différence entre les animaux nourris en parcelle parking, en affouragement au bale processor ou en bale grazing. Si aucune
étude n’a été menée sur le sujet, les éleveurs constatent une amélioration de l’état sanitaire des animaux par rapport à
l’utilisation d’une parcelle parking : les animaux restent propres grâce à une rotation sur l’ensemble de la parcelle et au foin
qui sert de litière.

Un gain de temps au quotidien pour les éleveurs

Quand le bale grazing est pratiqué correctement c’est la technique qui demande le moins de temps de travail en hiver pour nourrir les animaux puisqu’elle n’implique aucun temps de mécanisation. De plus, elle n’implique pas d’épandage de fumier au printemps puisque les animaux déposent leurs déjections directement sur la parcelle (Lardner, 2005a). Les balles sont déposées dans les pâtures au début de l’hiver voir idéalement sont laissées au champ après avoir été pressées pour réduire encore le temps de travail. Ainsi, ce dernier est considérablement réduit puisque les éleveurs ont juste à s’assurer que les animaux se portent bien et ont assez à manger, voir à déplacer le fil si le système est géré en fil avant. La majorité du temps de travail en tracteur nécessaire au bale grazing est concentré à l’automne au moment de mettre en place le système (Manitoba Agriculture, Food and Rural Initiatives Centre et al., 2008).

La démonstration réalisée en ferme commerciale dans le programme Reine Mathilde en Normandie montre au contraire que le temps de travail peut être plus élevé en bale grazing qu’en stabulation, notamment lorsqu’il faut changer le troupeau de parcelle et déplacer les bacs à eaux. Cependant, la méthodologie d’évaluation du temps de travail peut être discutée : le temps passé sur la modalité bale grazing est du temps réel enregistré et il comprend les imprévus (problèmes de clôtures ou d’abreuvoirs) qui représentent plus de 10% du temps passé. A l’inverse pour la modalité stabulation, le temps passé est estimé et ne comprend pas les imprévus. Les éleveurs ont d’ailleurs été les premiers surpris de ce résultat car cela ne correspondait pas à leur ressenti pendant l’essai.

Des économies de charges conséquentes

Qui dit économie de temps de travail dit aussi économie de charges : moins de carburant consommé, moins d’entretien des bâtiments et moins de travail nécessaire pour épandre le fumier. Faire du bale grazing est plus efficient (Lardner, 2005a) et c’est la technique la plus réaliste étant donné les conditions hivernales des Etats-Unis et du Canada ; la neige recouvrant tout, impossible pour les animaux de pâturer uniquement de la ressource sur pied. Teno (2016) a montré qu’au Canada les ranchers feraient des économies de 3000$ à 14000$ en passant d’un système en dry lot à un système en bale grazing avec foin sur pied. Les différentes études s’accordent pour dire que le bale grazing permet de faire des économies de 0,40$/vache/jour car le bale grazing requiert moins de main d’œuvre et de matériel pour nourrir les animaux et épandre le fumier. Ross et Kaliel (2011) recommandent aux éleveurs de passer en bale grazing pour nourrir les animaux l’hiver car la pratique est plus sûre que les dry lot d’un point de vue économique et environnemental. La démonstration réalisée dans le programme Reine Mathilde montre également une diminution des charges en conduite en bale grazing par rapport à un hivernage en stabulation : pour l’ensemble du troupeau et les 28 jours de la démonstration, les coûts totaux sont de 576€ contre 757€, grâce à une baisse des charges mécaniques (-185€) et du coût alimentaire (-180€). Ces résultats sont intéressants mais méritent d’être consolidés par d’avantage de démonstrations en fermes commerciales et par des essais plus poussés en ferme expérimentale. Le volet impact du bale grazing sur la prairie et la fertilité du sol ainsi que les performances animales a également été peu étudié dans cette démonstration.

→ Dans un tel contexte il apparaît nécessaire d’acquérir des références sur la pratique du bale grazing sur le territoire français et d’évaluer ses impacts dans différents contextes pédoclimatiques. Aucune référence chiffrée n’existe en France sur les impacts du bale grazing sur les performances animales ou sur le comportement des prairies à court et moyen terme. Il est primordial d’évaluer cette technique en termes de performances environnementales, économiques et sociales pour apporter des réponses aux éleveurs qui cherchent des solutions pour affourager leurs animaux en période de déficit fourrager. 

Références bibliographiques

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  • Dakota State University of Agriculture and Applied Science, Fargo.

  • Institut de l’Elevage, 2021. https://afpf-asso.fr/_objects/tao_medias/file/plaquette-cap-prote-ines-imp-5-stc-4741.pdf

  • Chen, G., Elliott, J.A., Lobb, D.A., Flaten, D.N., Braul, L., and Wilson, H.F. 2017. Changes in runoff chemistry and soil fertility after multiple years of cattle winter bale feeding on annual cropland on the Canadian prairies. Agriculture, Ecosystems & Environment. 240: 1-13.

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  • Insee. 2019. Enquête Emploi. https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806717?sommaire=5014835#consulter

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  • Kelln, B., Lardner, H., Schoenau, J., and King, T. 2012. Effects of beef cow winter feeding systems, pen manure and compost on soil nitrogen and phosphorous amounts and distribution, soil density, and crop biomass. Nutr. Cycl. Agroecosyst. 92:183–194.

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  • Kulathunga, D.G.R.S., Penner, G.B., Schoenau, J.J., Damiran, D., Larson, K., and Lardner, H.A. 2016. Effect of perennial forage system on forage characteristics, soil nutrients, cow performance, and system economics. The Professional Animal Scientist. 32 (6): 784-797.

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