Des associations céréales et légumineuses comme alternatives au traditionnel Ray Grass d’Italie

Classiquement, le RGI (Ray Grass d’Italie) est l’une des dérobées la plus couramment implantée entre une céréale à paille (blé, orge…) et un maïs fourrage. Il est certes possible d’obtenir de bonnes valeurs alimentaires en le récoltant précocement mais celles-ci diminuent rapidement lorsque la récolte ne peut pas être déclenchée à temps, notamment dans le cas de conditions météorologiques non adaptées. D’autre part, ses besoins en azote font que sa production devient coûteuse pour les éleveurs dans le contexte économique actuel. Cela fait également de cette dérobée une solution peu adaptée d’un point de vue environnemental.

Cependant, des alternatives à celui-ci existent et semblent être suffisamment concurrentes à la fois en termes de quantité (rendement) et de qualité (valeurs alimentaires). Les associations céréales et légumineuses ou protéagineux sont notamment les plus intéressantes. D’une part, l’apport d’azote minéral n’est généralement pas nécessaire pour ces associations, ce qui réduit le coût de production du fourrage et son impact environnemental. D’autre part, les associations du seigle fourrager avec certains trèfles comme le squarrosum, l’Alexandrie, l’incarnat ou le Micheli présentent des bons potentiels de rendement qui sont proches de ceux d’un RGI. Initiées par le plan Cap Protéines, des études de comparaison des potentiels de production (qualité et quantité) de différentes dérobées d’hiver au RGI ont permis d’obtenir des résultats intéressants qui seront présentés dans ce poster.