L’herbe et le pâturage : de multiples enjeux pour la filière laitière française
En France, le pâturage est une réalité pratiquée au quotidien sur les élevages : 92 % des vaches laitières françaises accèdent à des prairies, 87 % pâturent plus de 170 jours par an et 71 % des exploitations offrent plus de 20 ares de pâturage par vache (AGRESTE – enquêtes structures 2013, traitement Institut de l’élevage). Ainsi, ces différentes caractéristiques permettent, dans la majorité des cas, une contribution importante du pâturage à l’alimentation au printemps. En effet, le pâturage représente 19 % de la ration sèche des vaches laitières. Si l’on cumule le pâturage aux foins, ensilages et enrubannages d’herbe, la part totale d’herbe dans la ration s’élève à 39 % en matière sèche (CNIEL, 2018, Observatoire de l'alimentation des vaches laitières françaises, 14 840 élevages adhérents du réseau France Conseil Elevage en suivi régulier Res'alim en 2017). Ces données sont variables selon le système de production avec, par exemple, une part d’herbe plus importante dans les élevages spécialisés de montagne - piémont.
Journées de Printemps 2019 Les bénéfices de l’élevage à l’herbe sous toutes ses formes
Auteur
- SELLIER HELOÏSE