Les cultures fourragères d’été : un levier face au changement climatique
Avec les évolutions climatiques, la croissance de l’herbe débute précocement en sortie d’hiver et a tendance à se prolonger sur l’automne. La période estivale tend à s’allonger et suppose d’entamer les stocks fourragers pour assurer les besoins des animaux. Se pose alors la question de levier alternatif afin de produire de la biomasse en cette période chaude et sèche. Les graminées dites en C4, qui se différencient des graminées en C3 par leur métabolisme biologique, sont a priori plus adaptées aux conditions estivales que l’on rencontre car leur rendement photosynthétique est maintenu en présence de plus de luminosité et de températures élevées. Les sorghos fourragers multicoupes, les millets ou moha ou encore le teff grass font parties de ces graminées étudiées en réseau d’essais en 2021 et 2022 dans le cadre du projet CAP PROTEINES. La production de biomasse intra-variétale équivalente en 2021 et 2022 malgré deux années climatiquement contrastées confirme leur intérêt. A ces graminées s’ajoutent les légumineuses annuelles (trèfles et vesces) ainsi que des légumineuses tropicales de plus en plus étudiées que sont le lablab et le cowpea. Cependant, la contribution de ces légumineuses en association avec des graminées reste faible.
Journées de printemps 2024 Impacts et services environnementaux des élevages : contribution de la prairie et des fourrages
Auteur
- GIGOT Carole
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