08 septembre 2001
auteur : POTTIER ERIC - | co-auteurs : D'Hour P. - HAVET Alain PELLETIER PASCALE -
L'agrandissement des exploitations, la réduction des coûts de production, l'utilisation des surfaces dans un objectif environnemental incitent à accroître la part du pâturage dans l'alimentation des troupeaux allaitants. L'allongement de la durée de pâturage, vers des périodes de moindre production fourragère, sur prairies ou sur parcours, participe à cet objectif.
L'allongement de la saison de pâturage suppose d'inscrire cette pratique dans un système de production et de tenir compte des potentialités du milieu. En production ovine ou bovine, une double saison de mises bas offre la possibilité de disposer d'animaux aux besoins contrastés et apporte de la souplesse dans l'ajustement des besoins alimentaires aux ressources fourragères. Le pâturage des prairies en hiver, jusqu'à des hauteurs relativement basses (2 cm avec des ovins), n'est pas préjudiciable à la production annuelle d'herbe et permet son étalement au printemps. En hiver, les ressources fourragères sont hétérogènes (matériel vert de valeur alimentaire élevée et matériel sénescent), hétérogénéité qui doit être prise en compte dans la conduite des troupeaux. Les performances animales dépendent des modes de conduite des animaux et de leur possibilité de tri.
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