31 octobre 2018
auteur : Cresson C. - | co-auteurs : Casagrande M. - Valorge F. -
Malgré leurs atouts avérés (fixation d’azote, fourniture de protéines végétales et réduction de phytosanitaires), la production de légumineuses fourragères reste limitée en France. Néanmoins, des exemples d’actions collectives réussies dans l’Ouest et le Sud-Est montrent qu’il est possible d’augmenter la part de ces cultures dans les assolements. Plusieurs de ces démarches ont été étudiées, afin d’identifier leurs motivations et facteurs de réussite : elles concernent des chantiers de culture/récolte, des outils de séchage, des partenariats éleveurs-céréaliers ou encore le partage d’expérimentations ou de formations. Malgré la diversité de ces groupes, des moteurs sont communs comme la recherche de résilience, d’autonomie protéique ou de gain économique. Les facteurs de réussite sont la proximité des agriculteurs, la taille et l’organisation du groupe, et une implication forte dans le fonctionnement du collectif. Ces résultats sont illustrés par un exemple qui montre aussi les freins au développement de telles dynamiques.
CRESSON C., VALORGE F. & CASAGRANDE M., 2018. Analyse transversale de démarches collectives territoriales favorisant l’intégration de légumineuses fourragères. Focus sur le GIE de l’Esparcet. Fourrages n°235. 203-206.
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