15 septembre 1969
auteur : Hédin L. - | co-auteur : Thelu B. -
Une prairie permanente d'altitude, située dans le Cantal, près de Salers, a été étudiée parallèlement par le C.E.P.E. (C.N.R.S.) de Montpellier quant à la composition floristique de la prairie et par le Laboratoire de Recherches sur les Plantes Fourragères (I.N.R.A.) de Rouen quant à la composition minérale des différents groupes d'espèces de la prairie.Les plantes ont été réparties en sept catégories :Graminées bonnes, moyennes et médiocres ;Légumineuses ;Diverses fourragères ; Diverses non fourragères ;Refus.Les analyses minérales, faites sur 106 échantillons prélevés au cours de la deuxième quinzaine de juin 1965, concernent les éléments suivants: N, P, K, Ca, Mg. Na, Mn et Cu.A partir des résultats obtenus, les auteurs ont calculé les deux rapports physiologiques suivants :K---- exprimé en milliéquivalents : ceCa + Mgrapport est nettement plus élevé pour les graminées que pour les légumineuses. Celles-ci sont, en effet, moins riches en K et plus riches en Ca et Mg. Ca---- calculé a, partir des résultats exprimés en % de M.S.
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Les zootechniciens n'attachent pas tous, en fait, le même intérêt à ce rapport. Dans le cas de la prairie considérée, il est de l'ordre de 4 pour les graminées, de 9 pour les légumineuses.D'une manière générale, les analyses ont montré que les valeurs minérales différaient sensiblement d'un groupe de plantes à l'autre. Les plantes diverses semblent avoir la composition minérale plus riche, tandis que les graminées, qui représentent 63 % de la masse de fourrage, ont des teneurs assez faibles notamment en P, Ca et Cu.
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