15 mars 2000
auteur : Rakotonandrasana M.A. - | co-auteur : Masson P. -
L'utilisation d'une légumineuse, le trèfle souterrain, comme plante de couverture soulève des questions : ne risque-t-on pas de polluer la nappe ? ; quel est le rythme de libération d'azote nitrique sous ce couvert a priori fixateur d'azote ? L'étude de la dynamique de l'azote nitrique sous ce couvert apporte des éléments de réponse...
Un couvert de trèfle souterrain (Trifolium subterraneum L.) a été semé sur une station de drainage pendant 3 ans. La croissance précoce du trèfle souterrain permet de réduire le volume de drainage des eaux et le lessivage de nitrate, notamment en périodes automnale et printanière. Les quantités d'azote nitrique lessivées de septembre à juin sont faibles (18,4 kg/ha et 17,4 kg/ha) les deux premières années et insignifiantes la troisième année en raison de la sécheresse. Les concentrations moyennes en nitrate des eaux de drainage restent élevées (de 36,4 mg/l à 62,7 mg/l). La teneur en azote nitrique du sol est maximale en été à la suite de la minéralisation des résidus racinaires et aériens du trèfle souterrain. L'azote nitrique du sol se localise dans les couches superficielles du sol entre 0-20 cm de profondeur.
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