15 décembre 2001
auteur : Houssin B. - | co-auteur : Cazes J.P. -
En Normandie comme ailleurs, les exploitants agricoles cherchent à limiter les intrants et la pollution nitrique. C'est pourquoi la suppression de la fertilisation azotée de fin d'hiver et de printemps a été testée en la compensant par un accroissement des surfaces pâturées. Les effets sur la croissance de l'herbe et les performances laitières ont été mesurées.
Pendant trois ans, un traitement Intensif (280 kg N/ha/an, 19 ares/vache au printemps et 33 ares/vache en été-automne) a été comparé à un traitement Agrandi (environ 100 kg N/ha/an apportés après la 3eexploitation des prairies, 28 et 34 ares/vache respectivement au printemps et en été). Au printemps, le traitement Agrandi a eu peu d'effet sur les performances individuelles malgré une légère baisse de la quantité d'herbe offerte et de sa teneur en MAT. La production laitière par ha a été réduite de 34%, alors que les surfaces pâturées étaient accrues de 49%. En été, les performances ont été comparables entre les 2 traitements malgré une production d'herbe légèrement inférieure en traitement Agrandi lorsque la pluviométrie suffisante a assuré la repousse de l'herbe (2 des 3 années).
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