15 mars 1968
auteur : Mansat P. -
Pour répondre aux demandes variées concernant la production des fourrages, il n'existe pas de système de production unique suivi d'un mode exclusif d'utilisation. D'où une difficulté dans l'établissement du choix. Après avoir rappelé l'état actuel des principales productions fourragères, l'auteur traite de leur utilisation en frais et en conserve.Les prairies permanentes occupent une surface relativement constante: s'il est possible de les améliorer fortement par la fertilisation azotée, leur exploitation intensive reste délicate (contrôle de la pousse de l'herbe).Parmi les fourrages annuels, des nouveaux venus sont très intéressants, mais de précocités variables, Betterave monogerme, Sorghos, Sudan-grass. Leur culture doit permettre à l'agriculteur de disposer d'une succession de fourrages d'hiver et d'été.L'importance de la prairie temporaire n'échappe a personne, car elle constitue l'élément essentiel de la révolution fourragère. Elle permet de pallier les inconvénients de la prairie permanente utilisée sans soins. Elle est caractérisée maintenant par l'étalement de sa production, ses réponses à la fertilisation azotée, ses possibilités.Pour tous les types de fourrages, il existe des systèmes de conservation dont chacun possède un certain nombre d'avantages et d'inconvénients et qui entraînent des pertes de valeur nutritive ou de matière sèche importantes. De ce point de vue, la déshydratation serait intéressante.En conclusion, on insiste sur la nécessité d'insérer les éléments techniques du progrès dans le contexte très large de l'exploitation agricole pour laquelle doit être promu tout un ensemble allant du sol à l'animal.
PDF - 540,66 ko