15 décembre 1976
auteur : Billot C. -
Le but de cette expérimentation était de vérifier si une exploitation précoce (déprimage) ne portait pas préjudice à la production ultérieure de Bromus catharticus (variété Delta) et si un rythme d'exploitation accéléré ne pénalisait pas le rendement annuel. L'objectif était également de connaître la réaction de ce brome à des niveaux de fumure azotée différents.Ont été comparés:- deux dates de première exploitation: déprimage (fin mars·début avril) et début montaison (stade 10 cm):- trois rythmes d'exploitation: trois, quatre, .cinq semaines:- deux doses d'azote à chaque épandage: 45 et 90 unités.Les interactions entre les différents traitements sont peu ou pas significatives.En ce qui concerne l'effet de la fumure azotée, il est à noter qu'à la dose de 45 unités et quelle que soit la technique d'exploitation (date de première coupe ou rythme), les rendements sont loin d'être proportionnels aux doses annuelles d'azote apportées : 270 à 450 unités en 1974, 225 à 360 en 1975.On peut faire la même observation pour la dose 90 unités, pour laquelle l'apport annuel d'azote varie de 540 à 900 en 1974 et de 450 à 720 en 1975.Si l'on considère les deux années d'expérimentation, le meilleur rendement a été obtenu sans déprimage au rythme cinq semaines à la dose 90 unités (soit 540 N en 1974, 450 N en 1975).Toutefois, il est intéressant de souligner que ce brome supporte sans inconvénient un déprimage, ce qui permet un meilleur étalement de la production au printemps.On peut observer en outre une certaine souplesse de Delta quant à sa réaction aux rythmes d'exploitation auxquels il est soumis.Lorsque la nécessité se présente, un temps de re.pos de trois semaines ne devrait pas avoir d'incidence sur sa repousse ultérieure, dans la mesure où il est correctement alimenté en azote.
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